Le mal des transports est un problème considérable pour l'animal, mais également pour son propriétaire qui peut se sentir frustré du fait des désagréments occasionnés, y compris :
•Voyager avec un chien qui se sent manifestement mal, même s'il ne vomit pas.
•Voyager avec un chien malade et devoir nettoyer les vomissures.
•Être distrait au volant par les mouvements et l'inconfort du chien.
•Voir son animal souffrir et se sentir privé de sa présence.
•Perdre la liberté de voyager avec son animal.
Le mal des transports (quel que soit le moyen de transport en cause, mais plus souvent la voiture) est une cause de vomissements importante chez le chien car :
•il est très fréquent, touchant de nombreux chiens à un moment ou l’autre de leur vie.
•il a des répercussions sur le mode de vie du chien et de son propriétaire, les empêchant de voyager librement ensemble.
•certains médicaments et traitement préventifs modifiant le comportement ont une efficacité variable et présentent des inconvénients.
Cause :
Les mécanismes exacts intervenant dans le mal des transports ne sont pas totalement connus. Nous savons que les mouvements subis lors du déplacement ainsi que le stress ou l’anxiété associés peuvent entraîner de violentes sensations de nausées et des vomissements. L’équilibre chez l’homme et le chien est régi par un appareil contenu dans l’oreille interne, l’appareil vestibulaire, qui envoie des signaux au cerveau. Le mouvement auquel nous sommes soumis en voiture ou en bateau stimule cet appareil qui envoie alors de nombreux signaux au cerveau. Le stress (qui peut être lié à de mauvaises expériences antérieures) et la phobie des transports exacerbent ces signaux qui stimulent les zones du cerveau, entraînant nausées puis vomissements. Ce n’est que lorsque le mouvement s’arrête que les nausées diminuent au fur et à mesure que le cerveau retrouve une activité normale.
Certains chiens souffrent d’un véritable mal des transports et les symptômes observés sont dus à l’effet du mouvement sur l’oreille interne, mais de nombreux autres facteurs peuvent être à l’origine de ce trouble. Chez certains chiens, ce malaise peut être une réaction exagérée à la peur et l’appréhension liées au bruit de la voiture ou au mouvement pendant le trajet (phobie des transports). La peur combinée au fait de ne pas comprendre ce qui se passe déclencheront des signes associés au mal des transports, comme l’anxiété, la salivation, les tremblements, les nausées et les vomissements. Cependant, quels que soient la cause et le mécanisme de stimulation du centre du vomissement, les signes cliniques observés par les propriétaires sont ceux du mal des transports et se traduisent par différentes manifestations, les vomissements étant le signe prédominant le plus désagréable pour le chien et son propriétaire.
Symptômes :
Des études de marché ont montré qu'1 chien sur 6 (17%) souffre du mal des transports et que cela commence généralement lorsque l'animal est petit. Même si les chiots et les jeunes chiens y semblent plus sensibles, le mal des transports est un trouble fréquent qui touche les chiens de tout âge. Il peut constituer un problème à vie ou disparaître spontanément lorsque l'animal grandit.
Quelle que soit la cause sous-jacente, les signes cliniques associés au mal des transports sont généralement semblables, même s'il peut arriver que le chien ne présente pas tous les signes en même temps : les premiers signes incluent une salivation excessive, un halètement, une déglutition et un léchage des lèvres, qui sont autant de signes de nausées. Ces signes évoluent vers des haut-le-cœur qui finissent souvent par des vomissements. Dans les cas graves, le chien peut commencer à vomir très rapidement, mais chez les chiens moins touchés, les vomissements peuvent ne survenir que plus tard ou après des mouvements plus intenses. Des signes d'anxiété, une agitation et des tremblements sont souvent décrits, et il est généralement impossible de dire si l'anxiété est à l'origine des vomissements ou si elle est due aux nausées/vomissements. Les vomissements peuvent être le signe clinique associé au mal des transports le plus stressant.
Tous ces symptômes de malaise chez le chien (vomissements, nausées, salivation, agitation, anxiété et tremblements) rendent le voyage désagréable et stressant pour tous les protagonistes.
Prévention :
Voici quelques conseils utiles lors d'un voyage :
•Pendant le voyage, laissez passer de l'air frais en ouvrant légèrement les fenêtres.
•Conduisez prudemment en évitant les accélérations et les freinages inutiles.
•Veillez à ce qu'il ne fasse ni trop chaud ni trop froid dans la voiture (la température corporelle du chien ne se régule pas facilement).
•Lors de trajets plus longs, arrêtez-vous régulièrement et laissez votre chien sortir de la voiture pour qu'il boive.
Il est également important d'apprendre à un jeune chien le comportement à avoir en voiture. Faites en sorte que l'animal associe la voiture à une expérience agréable, car le stress et l'anxiété sont des facteurs majeurs du mal des transports. De nombreux chiens réalisent leur premier trajet en voiture lorsqu'ils sont petits. Il convient d'habituer progressivement le chien à la voiture, en l'y installant pendant de courts moments, moteur éteint, avant de finir par mettre le moteur en marche et d'effectuer de courts trajets
Pour prévenir efficacement le mal des transports, il est possible d'utiliser des médicaments autorisés chez le chien dans cette indication particulière.
traitement :
Certains médicaments ont l'avantage de se présenter sous forme de comprimés, à administrer entre 1 et 10 heures avant le voyage (par exemple la veille d'un départ matinal). Leurs effets durent jusqu'à 12 heures.
Les médicaments contre le mal des transports agissent en bloquant les signaux envoyés au cerveau, à l'origine des vomissements. Certains médicaments provoquent également une somnolence ou une sédation passagère en raison de leurs effets sur d'autres parties du cerveau. Tous les comprimés contre le mal des transports n'ont cependant pas ces effets.
1) Les Antihistaminiques :
Leur rôle est de diminuer les nausées et les vomissements lors de mal de transport. Les comprimés doivent être donnés 1/2 heure avant le départ. Je vous conseille de faire un test avant un trajet pour constater les réactions de votre animal vis à vis de ces molécules.
2)Tranquilisants :
les tranquillisants est données plus pour ses propriétés sédatives et anti-nauséeux.
Ce produit aide l’animal à surmonter le stress et est donc indiqué pour un animal anxieux qui doit faire un voyage. Le grand avantage est qu’il est dépourvu d’effets secondaires, il peut être utilisé en toute sécurité et a démontré son efficacité, il n’a pas d’effets sédatifs, ni troubles digestifs, urinaires et cardiaques. Conseille commencer 2 à 3 semaines avant le départ la cure.
Les soins à prodiguer aux pattes de nos chiens en hiver
En hiver : protégez les coussinets de vos chiens!
Le froid, la neige, le sel attaquent la couche protectrice des coussinets qui peuvent se blesser, se fendiller et devenir sujets aux crevasses peuvent se surinfecter.
Que faire de particulier pour protéger les coussinets .
1. A chaque retour de promenade, il est très important de bien rincer les pattes à l’eau claire tiède. Insistez sans frotter entre les doigts. Vous débarrasserez ainsi les pattes des petits gravillons et des résidus de sel qui peuvent irriter et blesser.
2. Séchez ensuite ses pattes à l’aide d’un linge propre et sec ou d’un sèche cheveux en position température basse
3. Utilisez une solution tannante pour coussinets plantaires, type Solipat. Il s’agit d’une solution qui va solidifier les coussinets, les rendant plus résistants.
Le flacon est muni d’un tampon qu’il vous suffit d’appliquer dans un premier temps une fois par jour pendant environ une semaine, et ensuite tous les 2 à 3 jours en entretien durant toute la saison hivernale
4. Si votre chien présente carrément des crevasses ou des gerçures, en plus de la solution tannante, un baume apaisant, décongestionnant et cicatrisant, de type Dermoscent, Biobalm ou Dermaflon crème
5. Si les coussinets sont carrément à vif, vous devrez peut être protéger ses pattes à l’aide de petites bottines et de bandages lors des sorties, le temps que les tissus cicatrisent grâce aux baumes précités.
Les problèmes d'éducation et donc le comportement désagréable des chiens sont souvent la causes de bien des rejets, voire des abandons de nos animaux de compagnie. En effet qui supportera un animal qui fait des dégâts à longueur de journée, qui fugue sans arrêt, qui se montre agressif, ou qui simplement n'en fait qu'à sa guise...
C'est dès le plus jeune âge, en lui donnant une éducation rigoureuse, que vous ferez de votre chien un animal agréable à vivre. Les mauvaises habitudes sont bien plus longues à rectifier que de prendre dès le début le temps d'éduquer votre chien. Il n'est pas nécessaire d'apprendre à votre animal une quantité astronomique d'ordres, mais seulement de lui faire assimiler les ordres simples de base, et surtout de lui faire comprendre que c'est vous qui êtes le maître !
Il est crucial de commencer l'éducation dès que le chiot arrive chez vous. Les chiots apprennent très vite, il est donc important qu'ils assimilent les bonnes manières immédiatement.
L'éducation du chien consiste à lui faire assimiler un certain nombre de comportements indispensable à la réalisation d'un comportement typiquement canin une fois adulte, mais aussi une intégration dans le "monde des hommes".
En effet, l'éducation ou le dressage vont mettre en place des comportements qui n'ont fondamentalement pas de raison d'être dans un monde "chien", mais qui sont indispensables pour que hommes et chiens vivent en harmonie. Mais nos animaux se sont formidablement bien adaptés à vivre avec nous et sont en général capables d'apprendre rapidement un certain nombre de comportements si l'on s'y prend correctement.
La hiérarchie
Il faut bien comprendre que le chien est un animal de meute. Vous voulez l'intégrer dans votre famille, donc dans votre meute. Mais le chien doit considérer toute la famille comme supérieure à lui dans la hiérarchie de la meute, faute de quoi les conflits surviendront. Il faut bien faire attention de ne pas considérer votre animal comme votre "bébé", vous n'êtes ni son "papa" ni sa "maman", c'est un animal qui doit garder sa place en tant que tel. Cela ne le rendra pas malheureux, bien au contraire, l'animal a besoin de sentir sa place bien définie, quelle qu'elle soit.
La hiérarchie va s'installer grâce à l'accès prioritaire à certains domaines :
La nourriture
L'animal mange en dernier, ne partage pas vos repas. Il est important que votre animal ait un lieu défini où il prendra ses repas. Ne le laissez pas venir perturber votre propre repas, il doit à ce moment-là rester tranquille dans son coin, vous ne devez pas le solliciter. Une fois votre repas terminé, donnez-lui à manger dans sa gamelle, située de préférence dans un endroit isolé de votre table et tranquille.
Le coucher
Le chien doit avoir son coin, tranquille et isolé. Même s'il est avec vous, ne le laissez pas s'installer dans des endroits stratégiques d'où il donne l'impression de surveiller tout ce qui se passe dans la maison (au milieu du couloir, en hauteur sur le canapé...). Vous pouvez sans problème lui interdire certaines pièces, donner des limites à son espace vital. Installez-lui un cousin ou un panier dans un lieu où il sera tranquille, où il pourra se réfugier et où vous l'enverrez quand vous ne le voulez pas autour de vous, comme par exemple au moment des repas. En aucun cas son lieu de couchage doit être ... votre lit !
Le jeu
Un chiot a besoin de jouer et de se défouler, mais il doit avoir ses jouets et non pas décider que telle chose lui plaît. Vous pouvez très bien ranger ses jouets dans un lieu précis. S'il prend autre chose, allez à cet endroit avec lui, reprenez-lui l'objet qu'il a choisi et donnez-lui son jouet à la place. Il finira par aller chercher de lui-même "ses" jouets. Prenez tout de même du temps pour jouer avec lui, en faisant bien attention à décider vous-même du moment voulu et non pas de toujours répondre aux sollicitations de votre animal.
L'attention
Les caresses, les jeux, les balades, toutes les activités qui demandent que votre attention soit dédiée exclusivement à votre animal doivent venir de vous. Ne laissez pas votre chien prendre l'initiative. S'il le fait, ignorez le, puis occupez-vous de lui une dizaine de minutes plus tard. Cette fois, l'intention viendra de vous et vous posera en chef de meute qui décide des activités.
En suivant ces quelques indications, vous ferez bien comprendre à votre animal que vous êtes le maître et que c'est vous qui décidez. Il vous sera d'autant plus facile de lui apprendre quelques ordres simples.
L'apprentissage
En fonction de la vie que vous menez, le nombre d'ordres à apprendre à votre animal peut être variable. Quels qu'ils soient, les mêmes règles de bases s'appliqueront.
Récompenser les bons comportements
Les chiens réagissent de façon positives aux récompenses, nourriture, compliments, caresses...
Chaque fois que le chiot fait quelque chose de bien, de façon spontanée ou non, il faut le récompenser pour l'inciter à le faire à nouveau. Par contre, la récompense doit être immédiate.
Par exemple si vous avez laissé votre chiot un moment seul à la maison et qu'il a été propre, inutile de le féliciter pour ces heures passées sans dégâts, mais si vous le sortez en arrivant et qu'il fait ses besoins dehors, c'est le moment de le récompenser.
Eviter ou ignorer les mauvais comportements
La distinction claire entre ce qui est autorisé et ce qui ne l'est pas doit être établie. Lors de grosse catastrophe, ne donner pas à votre animal l'impression d'y faire beaucoup de cas, car le chiot prendrait cela comme une façon réussie de se faire remarquer.
Par exemple, lors d'une absence, il a fait ses besoins partout, en arrivant faite comme si de rien n'était (pas si facile !!!), mettez-le dehors et nettoyez les dégâts hors de sa vue. Le gronder ne sert à rien d'autant que la sanction, comme la récompense, doit être immédiate.
Il joue avec un objet non autorisé, récupérez-le simplement et donnez-lui immédiatement son jouet à la place.
Interrompre si nécessaire
En cas de comportement mauvais, excessif ou dangereux, interrompez l'animal immédiatement d'une voix sèche et ferme, un "NON" strict suffit. Hurler et faire de longs discours ne sert à rien. Non, votre animal ne comprend pas "tout " ce que vous dites...
Pour chaque apprentissage, l'association de ses 3 règles simples suffit à faire comprendre à votre animal les limites de ce qui lui est autorisé et les ordres qui lui sont demandés.
Par exemple, vous le faîtes marcher en laisse, il a tendance à tirer, ramener le vers vous d'un geste ferme, avec un "non "strict si besoin, dès qu'il fait quelques pas tranquillement à coté de vous, félicitez-le bien.
Surtout, n'attendez pas que votre animal soit plus vieux et ait pris de trop mauvaises habitudes.
Gardez en tête que votre chien reste un animal, que vous devez être le maître : votre chien doit s'adapter à vivre chez vous et non vous à vivre chez votre chien !
N’hésitez pas à me contacte pour plus de renseignements.
La croissance du poil des chiens et des chats n’est pas régulière et constante, mais cyclique avec une phase de croissance intense du poil, une période stationnaire, puis une période de repos du follicule pileux.
Le cycle pilaire est sous la dépendance de facteurs hormonaux externes (durée du jour et température) et internes (fonction de l’âge et de l’état de santé de l’animal).
La nature du pelage change plusieurs fois au cours de la vie de l’animal : chiot ou chaton qui tête, « adolescent » âgé de 4 à 6 mois, jeune adulte de 2 à 6 ans quand le pelage est le plus beau, animal prenant de l’âge.
Ces périodes s’accompagnent de mue importante, la totalité du pelage de l’animal étant renouvelé.
En plus de ces mues programmées, l’animal peut présenter des mues saisonnières. Chaque semestre, en général au printemps et à l’automne, les variations de températures et de durée du jour induisent le renouvellement du sous poil, fourni et épais l’hiver, plus fin l’été.
Il est donc normal que votre animal perde beaucoup de poils. Jamais cependant cette chute de poils ne doit rendre la peau nue visible.
Toutefois, la vie en appartement chauffé et éclairé régulièrement tout au long de l’année peut modifier ce rythme saisonnier, avec une chute parfois permanente de poils.
Cette mue peut avoir des conséquences gênantes pour l’animal, en plus du désagrément lié aux poils qui volent partout dans la maison.
L’animal peut avoir des démangeaisons ou des pellicules liées à la modification de la peau ; les poils morts peuvent s’emmêler, former un feutrage à l’origine de macérations de la peau ; les poils avalés par l’animal lors de son toilettage peuvent entraîner vomissements, constipation, voire occlusion intestinale.
Il convient donc de bien brosser son animal ou le faire toiletter régulièrement.
La fabrication de ce nouveau pelage est un effort métabolique important pour l’animal, dont les besoins en protéines, en acides aminés, en acides gras, en oligo-éléments et vitamines sont largement accrus : une alimentation de qualité est nécessaire, et des compléments nutritionnels sont les bienvenus si l’animal perd trop de poils.
Encore faut-il que ces éléments nécessaires à la fabrication du poil ne soient pas consommés par des parasites ! le traitement antiparasitaire interne et externe sera indispensable pour un animal en pleine forme.
Hot-spot signifie « point chaud » en anglais. Le terme français est « dermatite pyotraumatique » ou « pseudo-pyodermite ». Il s’agit d’une affection de la peau chez le chien qui se manifeste par une zone circulaire douloureuse, enflée, suintante et dégageant une odeur nauséabonde. Elle nécessite une visite, car la situation peut évoluer très rapidement, en quelques heures.
Comment se manifeste un hot-spot ?
Le hot-spot démarre par une lésion unique, qui apparaît soudainement, en général dans la région lombaire, sur la pointe de la hanche, derrière les oreilles ou sur la joue (la lésion peut alors être masquée par des oreilles tombantes). Les poils sont collés par un pus jaune. Si on arrive à les écarter, on voit une lésion de forme circulaire, avec un centre jaunâtre (purulent) et un bord rouge et épaissi (inflammatoire). Il s’en dégage une odeur caractéristique.
Le chien se gratte et se mordille à l’endroit du hot-spot. Les poils finissent par tomber.
La douleur devient rapidement importante, le chien se gratte en gémissant.
Sans la mise en place rapide d’un traitement, la lésion « s’étale » : elle peut passer de 1 à 2 cm au départ à plus de 10 en quelques heures ! D’autres lésions peuvent survenir autour du point de départ.
Quelle est l’origine de cette affection ?
L’origine du haut-spot est encore mystérieuse. Plusieurs hypothèses sont envisagées :
Le facteur déclenchant semble être une réaction allergique cutanée (à une piqûre d’insecte, plus rarement à une pipette anti-puce ou anti-tique).
Ce trouble circulatoire entraînerait une nécrose, à l’origine des lésions inflammatoires.
Mais il est également possible que tout ce qui déclenche un cycle grattage => démangeaisons => grattage… puisse être à l’origine d’un hot-spot : présence d’acariens, otite, petite blessure, infection des glandes anales, kyste, piqûre de tiques, shampooing non adapté, frottement…
Les races de chien prédisposées (berger allemand, Labrador, golden retriever, Saint-Bernard, Terre-neuve, colley…) sont des animaux à poil dense. Et c’est probablement pourquoi les hot-spot sont plus fréquents en été qu’en hiver.
Comment soigner un hot-spot ?
Le traitement démarre toujours par une tonte large (à la tondeuse) ou une coupe des poils (aux ciseaux) autour de la lésion. Cette 1ère étape est indispensable, sinon les poils agglomérés sur le hot-spot ne permettront jamais la cicatrisation.
Dans quelques cas, en tout début d’évolution, la tonte et l’exposition de la lésion à l’air libre peuvent être suffisantes pour faire disparaître le hot-spot.
Puis la zone concernée par la lésion est lavée, séchée et désinfectée (solution iodée ou chlorhexidine).
Le traitement repose sur un nettoyage avec un savon doux, voire une désinfection à titre préventif, de la lésion, suivie de l’application locale d’un anti-inflammatoire de la famille des corticoïdes, deux fois par jour.
En quelques heures, des bactéries (généralement de la famille des staphylocoques), naturellement présentes sur la peau du chien, contaminent la lésion.
Elles se multiplient et gagnent les couches profondes de la peau. Le traitement repose alors sur des soins locaux (crème antibiotique et anti-inflammatoire), complétés le plus souvent par des antibiotiques administrés par voie orale pendant plusieurs jours.
> « Les antibiotiques, c’est pas automatique ! »
Le port d’une collerette empêchera le chien de se lécher.
Peut-on prévenir les récidives ?
Une composante allergique étant fortement soupçonnée dans l’apparition du hot-spot, le chien doit faire l’objet d’une attention toute particulière et être traité comme s’il était atopique :
Lutte régulière et adaptée contre les puces,
Entretien de la peau avec des shampooings adaptés,
Alimentation hypoallergénique.
Une dernière précaution si votre chien est prédisposé : séchez-le soigneusement avec une serviette après la baignade.
Enfin, un bon brossage régulier diminue la quantité de sous-poil et, par la même occasion, réduit le risque de voir l’humidité rester en contact avec la peau de façon prolongée.
Ce que vous pouvez faire à la maison :
Couper les poils agglomérés aux ciseaux pour aérer la plaie
Laver avec un savon doux la lésion, en douceur, ça fait mal !
Appliquer un antiseptique non alcoolisé (solution iodée type Bétadine®, ou Dakin®).