"Mon chien n'est pas parasité, je ne vois jamais de vers dans ses selles !"
Les principaux parasites du chien sont des vers plats (ténia) et des vers ronds (ascaris, ankylostome ou trichures), dont la localisation est digestive. S’il on remarque assez rapidement la présence d’anneaux de ténia (en forme de grain de riz) ou d’ascaris (sorte de vers blanc) dans les selles en cas d’infestation massive, tous les œufs, larves ou parasites ne sont pas visible à l’œil nu. Seule une coprologie parasitaire permet de révéler leur présence dans les selles.
«Mon chien est très vieux, ce n’est plus la peine de le vermifuger !»
Au contraire, un chien âgé est un chien fragile. Une infestation massive de parasites risque de l’affaiblir et de diminuer ses défenses immunitaires. Il ne faut surtout pas négliger les traitements antiparasitaires lorsque le chien prend de l’âge.
« Mon chien vit en appartement et sort très peu, il n’y a aucun risque qu’il soit parasité ! »
Votre chien a sans doute quelques occasions de courir à la campagne. Peut-être a-t-il séjourné dans une pension canine pendant vos vacances, ou participé à des stages d’éducation en présence de chiens adultes, ou mangé de la viande crue ? De toute façon, même en ville et sorti en laisse, votre chien renifle les « souvenirs » laissés par ses congénères sur le trottoir. Il a donc forcément été en contact avec des parasites dont il faut le débarrasser. La transmission se passe également par les puces donc un chien même qui ne sort jamais, vous vous allez dehors donc risque de ramener des larves de puces.
« Mon chien se vermifuge tout seul en mangeant de l’herbe! »
Le chien qui mange de l’herbe ne cherche aucunement à se débarrasser de ses parasites internes, souvent signes d’un mal de ventre ou d’infections parasitaires. Au contraire, en consommant une herbe souillée par les déjections d’autres animaux, il risque de se contaminer encore plus !
« Je ne sais pas quoi donner comme vermifuge.
Un « bon » vermifuge est un vermifuge adapté à l’âge du chien, à son degré d’infestation, à son mode de vie, à la présence éventuelle d’autres animaux dans son entourage...
Vous pouvez demander conseil à l’accueil de votre cabinet vétérinaire habituel : vous en repartirez avec le produit adapté à votre chien, (dose selon le poids du chien, nombre de prises nécessaires et date du renouvellement du traitement.
«Vermifuger quatre fois par an, c’est beaucoup trop! »
Les vermifuges n’ont pas de rémanence, c’est-à- dire que leur action ne se prolonge pas dans le temps. C’est pourquoi une vermifugation régulière est nécessaire. Le rythme d’administration dépend de l’infestation du milieu où vit le chien et de son mode de vie. La fréquence idéale est la suivante : une fois par mois jusqu’à l’âge de 6 mois, puis une fois par trimestre ensuite.
Si vous avez du mal avec les dates, le plus simple est de se caler sur le rythme des saisons et de vermifuger à chaque changement (20 mars, 20 juin, 20 septembre, 20 décembre).
Certes, les parasites internes mettent rarement en danger la vie du chien. Mais ils provoquent des troubles digestifs qui ont des répercussions sur son état général à long terme (maigreur, malnutrition, abdomen ballonné, poil terne...), des troubles sanguins (anémie...) et affaiblissent ses défenses immunitaires. De plus, l’élimination dans les selles du chien d’œufs ou de larves de parasites peut être à l’origine, en cas d’absorption accidentelle, d’affections très graves chez les humains telles que la toxocarose ou l’échinococcose . Les enfants sont particulièrement sensibles à ces zoonoses. Vermifuger son chien est véritablement un acte de santé publique.
« Je n’arrive pas à faire avaler à mon chien le moindre médicament, alors impossible de le vermifuger!»
Les fabricants de vermifuge ont fait de gros efforts et il existe maintenant de nombreuses présentations : comprimés, liquide ou pâte, pipette, solution injectable (par le vétérinaire). Si l’administration des liquides et pâtes à la seringue demande une certaine coopération de la part du chien, en revanche, les comprimés sont présentés sous une forme appétente, avec un goût agréable pour le chien, qui l’avale sans problème. Quant aux pipettes « spot-on », elles s’appliquent directement sur sa peau, dans une zone inaccessible au léchage. Même les chiens les plus récalcitrants à tout traitement l’acceptent!
«Les vermifuges rendent le chien malade! »
A condition de respecter les conditions d’emploi (dosage en particulier), et dans le cadre d’une vermifugation régulière, il n’y a aucune raison que votre chien soit malade après l’administration d’un vermifuge. Le problème se pose uniquement en cas d’infestation massive, auquel cas la destruction des parasites peut entraîner une diffusion importante de toxines. D’où l’intérêt d’une vermifugation régulière dès le plus jeune âge.
Zoonose : Maladie animale transmissible à l’homme.
Toxocarose: Zoonose due à l’ingestion accidentelle d’œufs de Toxocara. Après ingestion, les œufs se transforment en larves qui migrent dans tout l’organisme. Selon leur localisation, elles sont responsables de troubles respiratoires (type asthme), digestifs ou oculaires.
Échinococcose:Zoonose liée à l’ingestion d’œufs d’un ténia échinocoque. Après ingestion, les œufs se transforment en embryons qui traversent la paroi intestinale et gagnent essentiellement le foie où ils s’enkystent. Ils sont à l’origine d’une augmentation du volume du foie, entraînant divers troubles hépatiques.
Les soins à prodiguer aux pattes de nos chiens en hiver
En hiver : protégez les coussinets de vos chiens!
Le froid, la neige, le sel attaquent la couche protectrice des coussinets qui peuvent se blesser, se fendiller et devenir sujets aux crevasses peuvent se surinfecter.
Que faire de particulier pour protéger les coussinets .
1. A chaque retour de promenade, il est très important de bien rincer les pattes à l’eau claire tiède. Insistez sans frotter entre les doigts. Vous débarrasserez ainsi les pattes des petits gravillons et des résidus de sel qui peuvent irriter et blesser.
2. Séchez ensuite ses pattes à l’aide d’un linge propre et sec ou d’un sèche cheveux en position température basse
3. Utilisez une solution tannante pour coussinets plantaires, type Solipat. Il s’agit d’une solution qui va solidifier les coussinets, les rendant plus résistants.
Le flacon est muni d’un tampon qu’il vous suffit d’appliquer dans un premier temps une fois par jour pendant environ une semaine, et ensuite tous les 2 à 3 jours en entretien durant toute la saison hivernale
4. Si votre chien présente carrément des crevasses ou des gerçures, en plus de la solution tannante, un baume apaisant, décongestionnant et cicatrisant, de type Dermoscent, Biobalm ou Dermaflon crème
5. Si les coussinets sont carrément à vif, vous devrez peut être protéger ses pattes à l’aide de petites bottines et de bandages lors des sorties, le temps que les tissus cicatrisent grâce aux baumes précités.
Les problèmes d'éducation et donc le comportement désagréable des chiens sont souvent la causes de bien des rejets, voire des abandons de nos animaux de compagnie. En effet qui supportera un animal qui fait des dégâts à longueur de journée, qui fugue sans arrêt, qui se montre agressif, ou qui simplement n'en fait qu'à sa guise...
C'est dès le plus jeune âge, en lui donnant une éducation rigoureuse, que vous ferez de votre chien un animal agréable à vivre. Les mauvaises habitudes sont bien plus longues à rectifier que de prendre dès le début le temps d'éduquer votre chien. Il n'est pas nécessaire d'apprendre à votre animal une quantité astronomique d'ordres, mais seulement de lui faire assimiler les ordres simples de base, et surtout de lui faire comprendre que c'est vous qui êtes le maître !
Il est crucial de commencer l'éducation dès que le chiot arrive chez vous. Les chiots apprennent très vite, il est donc important qu'ils assimilent les bonnes manières immédiatement.
L'éducation du chien consiste à lui faire assimiler un certain nombre de comportements indispensable à la réalisation d'un comportement typiquement canin une fois adulte, mais aussi une intégration dans le "monde des hommes".
En effet, l'éducation ou le dressage vont mettre en place des comportements qui n'ont fondamentalement pas de raison d'être dans un monde "chien", mais qui sont indispensables pour que hommes et chiens vivent en harmonie. Mais nos animaux se sont formidablement bien adaptés à vivre avec nous et sont en général capables d'apprendre rapidement un certain nombre de comportements si l'on s'y prend correctement.
La hiérarchie
Il faut bien comprendre que le chien est un animal de meute. Vous voulez l'intégrer dans votre famille, donc dans votre meute. Mais le chien doit considérer toute la famille comme supérieure à lui dans la hiérarchie de la meute, faute de quoi les conflits surviendront. Il faut bien faire attention de ne pas considérer votre animal comme votre "bébé", vous n'êtes ni son "papa" ni sa "maman", c'est un animal qui doit garder sa place en tant que tel. Cela ne le rendra pas malheureux, bien au contraire, l'animal a besoin de sentir sa place bien définie, quelle qu'elle soit.
La hiérarchie va s'installer grâce à l'accès prioritaire à certains domaines :
La nourriture
L'animal mange en dernier, ne partage pas vos repas. Il est important que votre animal ait un lieu défini où il prendra ses repas. Ne le laissez pas venir perturber votre propre repas, il doit à ce moment-là rester tranquille dans son coin, vous ne devez pas le solliciter. Une fois votre repas terminé, donnez-lui à manger dans sa gamelle, située de préférence dans un endroit isolé de votre table et tranquille.
Le coucher
Le chien doit avoir son coin, tranquille et isolé. Même s'il est avec vous, ne le laissez pas s'installer dans des endroits stratégiques d'où il donne l'impression de surveiller tout ce qui se passe dans la maison (au milieu du couloir, en hauteur sur le canapé...). Vous pouvez sans problème lui interdire certaines pièces, donner des limites à son espace vital. Installez-lui un cousin ou un panier dans un lieu où il sera tranquille, où il pourra se réfugier et où vous l'enverrez quand vous ne le voulez pas autour de vous, comme par exemple au moment des repas. En aucun cas son lieu de couchage doit être ... votre lit !
Le jeu
Un chiot a besoin de jouer et de se défouler, mais il doit avoir ses jouets et non pas décider que telle chose lui plaît. Vous pouvez très bien ranger ses jouets dans un lieu précis. S'il prend autre chose, allez à cet endroit avec lui, reprenez-lui l'objet qu'il a choisi et donnez-lui son jouet à la place. Il finira par aller chercher de lui-même "ses" jouets. Prenez tout de même du temps pour jouer avec lui, en faisant bien attention à décider vous-même du moment voulu et non pas de toujours répondre aux sollicitations de votre animal.
L'attention
Les caresses, les jeux, les balades, toutes les activités qui demandent que votre attention soit dédiée exclusivement à votre animal doivent venir de vous. Ne laissez pas votre chien prendre l'initiative. S'il le fait, ignorez le, puis occupez-vous de lui une dizaine de minutes plus tard. Cette fois, l'intention viendra de vous et vous posera en chef de meute qui décide des activités.
En suivant ces quelques indications, vous ferez bien comprendre à votre animal que vous êtes le maître et que c'est vous qui décidez. Il vous sera d'autant plus facile de lui apprendre quelques ordres simples.
L'apprentissage
En fonction de la vie que vous menez, le nombre d'ordres à apprendre à votre animal peut être variable. Quels qu'ils soient, les mêmes règles de bases s'appliqueront.
Récompenser les bons comportements
Les chiens réagissent de façon positives aux récompenses, nourriture, compliments, caresses...
Chaque fois que le chiot fait quelque chose de bien, de façon spontanée ou non, il faut le récompenser pour l'inciter à le faire à nouveau. Par contre, la récompense doit être immédiate.
Par exemple si vous avez laissé votre chiot un moment seul à la maison et qu'il a été propre, inutile de le féliciter pour ces heures passées sans dégâts, mais si vous le sortez en arrivant et qu'il fait ses besoins dehors, c'est le moment de le récompenser.
Eviter ou ignorer les mauvais comportements
La distinction claire entre ce qui est autorisé et ce qui ne l'est pas doit être établie. Lors de grosse catastrophe, ne donner pas à votre animal l'impression d'y faire beaucoup de cas, car le chiot prendrait cela comme une façon réussie de se faire remarquer.
Par exemple, lors d'une absence, il a fait ses besoins partout, en arrivant faite comme si de rien n'était (pas si facile !!!), mettez-le dehors et nettoyez les dégâts hors de sa vue. Le gronder ne sert à rien d'autant que la sanction, comme la récompense, doit être immédiate.
Il joue avec un objet non autorisé, récupérez-le simplement et donnez-lui immédiatement son jouet à la place.
Interrompre si nécessaire
En cas de comportement mauvais, excessif ou dangereux, interrompez l'animal immédiatement d'une voix sèche et ferme, un "NON" strict suffit. Hurler et faire de longs discours ne sert à rien. Non, votre animal ne comprend pas "tout " ce que vous dites...
Pour chaque apprentissage, l'association de ses 3 règles simples suffit à faire comprendre à votre animal les limites de ce qui lui est autorisé et les ordres qui lui sont demandés.
Par exemple, vous le faîtes marcher en laisse, il a tendance à tirer, ramener le vers vous d'un geste ferme, avec un "non "strict si besoin, dès qu'il fait quelques pas tranquillement à coté de vous, félicitez-le bien.
Surtout, n'attendez pas que votre animal soit plus vieux et ait pris de trop mauvaises habitudes.
Gardez en tête que votre chien reste un animal, que vous devez être le maître : votre chien doit s'adapter à vivre chez vous et non vous à vivre chez votre chien !
N’hésitez pas à me contacte pour plus de renseignements.
La croissance du poil des chiens et des chats n’est pas régulière et constante, mais cyclique avec une phase de croissance intense du poil, une période stationnaire, puis une période de repos du follicule pileux.
Le cycle pilaire est sous la dépendance de facteurs hormonaux externes (durée du jour et température) et internes (fonction de l’âge et de l’état de santé de l’animal).
La nature du pelage change plusieurs fois au cours de la vie de l’animal : chiot ou chaton qui tête, « adolescent » âgé de 4 à 6 mois, jeune adulte de 2 à 6 ans quand le pelage est le plus beau, animal prenant de l’âge.
Ces périodes s’accompagnent de mue importante, la totalité du pelage de l’animal étant renouvelé.
En plus de ces mues programmées, l’animal peut présenter des mues saisonnières. Chaque semestre, en général au printemps et à l’automne, les variations de températures et de durée du jour induisent le renouvellement du sous poil, fourni et épais l’hiver, plus fin l’été.
Il est donc normal que votre animal perde beaucoup de poils. Jamais cependant cette chute de poils ne doit rendre la peau nue visible.
Toutefois, la vie en appartement chauffé et éclairé régulièrement tout au long de l’année peut modifier ce rythme saisonnier, avec une chute parfois permanente de poils.
Cette mue peut avoir des conséquences gênantes pour l’animal, en plus du désagrément lié aux poils qui volent partout dans la maison.
L’animal peut avoir des démangeaisons ou des pellicules liées à la modification de la peau ; les poils morts peuvent s’emmêler, former un feutrage à l’origine de macérations de la peau ; les poils avalés par l’animal lors de son toilettage peuvent entraîner vomissements, constipation, voire occlusion intestinale.
Il convient donc de bien brosser son animal ou le faire toiletter régulièrement.
La fabrication de ce nouveau pelage est un effort métabolique important pour l’animal, dont les besoins en protéines, en acides aminés, en acides gras, en oligo-éléments et vitamines sont largement accrus : une alimentation de qualité est nécessaire, et des compléments nutritionnels sont les bienvenus si l’animal perd trop de poils.
Encore faut-il que ces éléments nécessaires à la fabrication du poil ne soient pas consommés par des parasites ! le traitement antiparasitaire interne et externe sera indispensable pour un animal en pleine forme.
Hot-spot signifie « point chaud » en anglais. Le terme français est « dermatite pyotraumatique » ou « pseudo-pyodermite ». Il s’agit d’une affection de la peau chez le chien qui se manifeste par une zone circulaire douloureuse, enflée, suintante et dégageant une odeur nauséabonde. Elle nécessite une visite, car la situation peut évoluer très rapidement, en quelques heures.
Comment se manifeste un hot-spot ?
Le hot-spot démarre par une lésion unique, qui apparaît soudainement, en général dans la région lombaire, sur la pointe de la hanche, derrière les oreilles ou sur la joue (la lésion peut alors être masquée par des oreilles tombantes). Les poils sont collés par un pus jaune. Si on arrive à les écarter, on voit une lésion de forme circulaire, avec un centre jaunâtre (purulent) et un bord rouge et épaissi (inflammatoire). Il s’en dégage une odeur caractéristique.
Le chien se gratte et se mordille à l’endroit du hot-spot. Les poils finissent par tomber.
La douleur devient rapidement importante, le chien se gratte en gémissant.
Sans la mise en place rapide d’un traitement, la lésion « s’étale » : elle peut passer de 1 à 2 cm au départ à plus de 10 en quelques heures ! D’autres lésions peuvent survenir autour du point de départ.
Quelle est l’origine de cette affection ?
L’origine du haut-spot est encore mystérieuse. Plusieurs hypothèses sont envisagées :
Le facteur déclenchant semble être une réaction allergique cutanée (à une piqûre d’insecte, plus rarement à une pipette anti-puce ou anti-tique).
Ce trouble circulatoire entraînerait une nécrose, à l’origine des lésions inflammatoires.
Mais il est également possible que tout ce qui déclenche un cycle grattage => démangeaisons => grattage… puisse être à l’origine d’un hot-spot : présence d’acariens, otite, petite blessure, infection des glandes anales, kyste, piqûre de tiques, shampooing non adapté, frottement…
Les races de chien prédisposées (berger allemand, Labrador, golden retriever, Saint-Bernard, Terre-neuve, colley…) sont des animaux à poil dense. Et c’est probablement pourquoi les hot-spot sont plus fréquents en été qu’en hiver.
Comment soigner un hot-spot ?
Le traitement démarre toujours par une tonte large (à la tondeuse) ou une coupe des poils (aux ciseaux) autour de la lésion. Cette 1ère étape est indispensable, sinon les poils agglomérés sur le hot-spot ne permettront jamais la cicatrisation.
Dans quelques cas, en tout début d’évolution, la tonte et l’exposition de la lésion à l’air libre peuvent être suffisantes pour faire disparaître le hot-spot.
Puis la zone concernée par la lésion est lavée, séchée et désinfectée (solution iodée ou chlorhexidine).
Le traitement repose sur un nettoyage avec un savon doux, voire une désinfection à titre préventif, de la lésion, suivie de l’application locale d’un anti-inflammatoire de la famille des corticoïdes, deux fois par jour.
En quelques heures, des bactéries (généralement de la famille des staphylocoques), naturellement présentes sur la peau du chien, contaminent la lésion.
Elles se multiplient et gagnent les couches profondes de la peau. Le traitement repose alors sur des soins locaux (crème antibiotique et anti-inflammatoire), complétés le plus souvent par des antibiotiques administrés par voie orale pendant plusieurs jours.
> « Les antibiotiques, c’est pas automatique ! »
Le port d’une collerette empêchera le chien de se lécher.
Peut-on prévenir les récidives ?
Une composante allergique étant fortement soupçonnée dans l’apparition du hot-spot, le chien doit faire l’objet d’une attention toute particulière et être traité comme s’il était atopique :
Lutte régulière et adaptée contre les puces,
Entretien de la peau avec des shampooings adaptés,
Alimentation hypoallergénique.
Une dernière précaution si votre chien est prédisposé : séchez-le soigneusement avec une serviette après la baignade.
Enfin, un bon brossage régulier diminue la quantité de sous-poil et, par la même occasion, réduit le risque de voir l’humidité rester en contact avec la peau de façon prolongée.
Ce que vous pouvez faire à la maison :
Couper les poils agglomérés aux ciseaux pour aérer la plaie
Laver avec un savon doux la lésion, en douceur, ça fait mal !
Appliquer un antiseptique non alcoolisé (solution iodée type Bétadine®, ou Dakin®).