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LES SOINS A PRODIGUER AUX PATTES DE NOS CHIEN EN HIVER
- Par alexandra-costard
- Le 20/01/2017
Les soins à prodiguer aux pattes de nos chiens en hiver
En hiver : protégez les coussinets de vos chiens!
Le froid, la neige, le sel attaquent la couche protectrice des coussinets qui peuvent se blesser, se fendiller et devenir sujets aux crevasses peuvent se surinfecter.
Que faire de particulier pour protéger les coussinets .
1. A chaque retour de promenade, il est très important de bien rincer les pattes à l’eau claire tiède. Insistez sans frotter entre les doigts. Vous débarrasserez ainsi les pattes des petits gravillons et des résidus de sel qui peuvent irriter et blesser.
2. Séchez ensuite ses pattes à l’aide d’un linge propre et sec ou d’un sèche cheveux en position température basse
3. Utilisez une solution tannante pour coussinets plantaires, type Solipat. Il s’agit d’une solution qui va solidifier les coussinets, les rendant plus résistants.
Le flacon est muni d’un tampon qu’il vous suffit d’appliquer dans un premier temps une fois par jour pendant environ une semaine, et ensuite tous les 2 à 3 jours en entretien durant toute la saison hivernale
4. Si votre chien présente carrément des crevasses ou des gerçures, en plus de la solution tannante, un baume apaisant, décongestionnant et cicatrisant, de type Dermoscent, Biobalm ou Dermaflon crème
5. Si les coussinets sont carrément à vif, vous devrez peut être protéger ses pattes à l’aide de petites bottines et de bandages lors des sorties, le temps que les tissus cicatrisent grâce aux baumes précités.
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Le chocolat est-il toxique pour les chiens ?
- Par alexandra-costard
- Le 24/12/2016
Le chocolat est-il toxique pour les chiens ?Est-ce vrai ? Le chocolat est-il toxique pour les chiens ? La réponse est oui. La toxicité dépend cependant du type de chocolat, de la taille de votre chien, et de la quantité ingérée.Le composant nocif pour le chien contenu dans le chocolat s'appelle la théobromine. L'homme peut facilement métaboliser la théobromine, mais ce n'est pas le cas chez les chiens qui peuvent vite souffrir d'une accumulation toxique dans leur système.La taille compteUn chien de grosse taille peut ingérer de plus grosses quantités de chocolat sans effets néfastes qu'un chien de petite taille. Sachez que le taux de théobromine varie selon le type de chocolat. Le cacao, le chocolat à cuire et le chocolat noir en contiennent le plus, tandis que le chocolat au lait et le chocolat blanc en contiennent le moins.Une petite quantité de chocolat irritera certainement l'estomac de votre chien. Il pourrait également vomir ou avoir de la diarrhée. Néanmoins, des quantités plus importantes auront des effets néfastes graves. En quantités suffisamment élevées, la théobromine peut provoquer des tremblements musculaires, des convulsions, un pouls irrégulier, une hémorragie interne, voire même une crise cardiaque.Les signes auxquels faire attentionLe début d'un empoisonnement à la théobromine est habituellement marqué par une hyperactivité prononcée.Ne vous en faites pas si votre chien a ingéré un petit chocolat ou le dernier carré de votre tablette. Ceci ne constitue pas une quantité suffisante de théobromine pouvant être source d'intoxication. En revanche, si votre chien est de petite taille, et qu'il a mangé toute une boite de chocolats, faites-le immédiatement examiner par un vétérinaire.S'il s'agit de chocolat noir ou amer, quelle que soit la quantité, il vaut mieux prendre certaines précautions. La quantité élevée de théobromine dans le chocolat noir signifie que seule une petite dose peut intoxiquer un chien : il suffit de 25 grammes pour empoisonner un chien de 20 kilos.Pour traiter une intoxication à la théobromine, il vous faudra provoquer des vomissements pendant les deux heures suivant l'ingestion du chocolat. Si vous pensez que votre chien a pu mangé une quantité importante de chocolat, contactez immédiatement votre vétérinaire. Le facteur temps est crucial. -
LA MUE
- Par alexandra-costard
- Le 06/12/2016
La croissance du poil des chiens et des chats n’est pas régulière et constante, mais cyclique avec une phase de croissance intense du poil, une période stationnaire, puis une période de repos du follicule pileux.Le cycle pilaire est sous la dépendance de facteurs hormonaux externes (durée du jour et température) et internes (fonction de l’âge et de l’état de santé de l’animal).La nature du pelage change plusieurs fois au cours de la vie de l’animal : chiot ou chaton qui tête, « adolescent » âgé de 4 à 6 mois, jeune adulte de 2 à 6 ans quand le pelage est le plus beau, animal prenant de l’âge.Ces périodes s’accompagnent de mue importante, la totalité du pelage de l’animal étant renouvelé.En plus de ces mues programmées, l’animal peut présenter des mues saisonnières. Chaque semestre, en général au printemps et à l’automne, les variations de températures et de durée du jour induisent le renouvellement du sous poil, fourni et épais l’hiver, plus fin l’été.Il est donc normal que votre animal perde beaucoup de poils. Jamais cependant cette chute de poils ne doit rendre la peau nue visible.Toutefois, la vie en appartement chauffé et éclairé régulièrement tout au long de l’année peut modifier ce rythme saisonnier, avec une chute parfois permanente de poils.Cette mue peut avoir des conséquences gênantes pour l’animal, en plus du désagrément lié aux poils qui volent partout dans la maison.L’animal peut avoir des démangeaisons ou des pellicules liées à la modification de la peau ; les poils morts peuvent s’emmêler, former un feutrage à l’origine de macérations de la peau ; les poils avalés par l’animal lors de son toilettage peuvent entraîner vomissements, constipation, voire occlusion intestinale.Il convient donc de bien brosser son animal ou le faire toiletter régulièrement.La fabrication de ce nouveau pelage est un effort métabolique important pour l’animal, dont les besoins en protéines, en acides aminés, en acides gras, en oligo-éléments et vitamines sont largement accrus : une alimentation de qualité est nécessaire, et des compléments nutritionnels sont les bienvenus si l’animal perd trop de poils.Encore faut-il que ces éléments nécessaires à la fabrication du poil ne soient pas consommés par des parasites ! le traitement antiparasitaire interne et externe sera indispensable pour un animal en pleine forme. -
La myopathie atypique
- Par alexandra-costard
- Le 16/11/2016
La myopathie atypiqueLa myopathie atypique est une maladie musculaire qui touche les chevaux en prairie en automne et au printemps. Elle est liée à l’ingestion d’une toxine, l’hypoglycine A, contenue dans les graines de plusieurs arbres de la famille des érables.Maladie musculaire avec un taux de mortalité très élevé.Touche préférentiellement les jeunes chevaux de moins de 3 ans et les chevaux maigres. Les animaux plus vieux ainsi que tous les équidés (ânes, muiles, etc) peuvent aussi être atteints.Liée à l'ingestion d'une toxine, l'hypoglycine A, présente dans les graines de plusieurs érables.Signes Cliniques
Les signes cliniques sont d’apparition soudaine. Parfois les chevaux sont retrouvés morts alors que la veille ils ne présentaient aucun signe de la maladieLes chevaux sont généralement très faibles et sont souvent retrouvés couchés dans la prairie, incapable de se lever. Lorsqu’ils y arrivent, ils le font avec beaucoup de difficultés et sont incapables de rester debout très longtemps.Lorsqu’ils sont capables de marcher, une raideur des 4 membres plus marquée aux membres postérieurs est généralement observée. Attention, cela peut être le premier signe clinique.Coliques: Douleurs musculaires, distension de la vessie.Tremblements musculaires, sudationAbattement: Les chevaux sont abattus mais conscients de leur environnement, essayent de manger, etc.Urine foncée: L’urine est brune à rouge, très foncée.Muqueuses congestives/cyanosées: Les muqueuses sont généralement foncées rougeâtres à violacées,Hypothermie: la température est souvent plus basse que la normale (température rectale < 37,5°C)Tachycardie/tachypnée: la fréquence cardiaque et la fréquence respiratoire son généralement élevées.Détresse respiratoire: dans les cas les plus sévères, les chevaux peuvent présenter des difficultés à respirerÉrables sycomores
Etiologie
La myopathie atypique est une maladie musculaire qui touche les chevaux en prairie en automne et au printemps. Elle est liée à l’ingestion d’une toxine, l’hypoglycine A contenue dans les graines de plusieurs arbres de la famille des érables. En Europe, l’arbre impliqué est l’Acer pseudoplatanus ou communément appelé le sycomore ou érable sycomore alors qu’en Amérique du nord (USA et Canada), c’est plutôt l’Acer negundo ou érable negundo qui est impliqué. À l’heure actuelle, on ne sait pas encore quelle quantité de la toxine est responsable des signes cliniques, d’autant plus que la concentration présente dans les graines est probablement variable d’un arbre à l’autre, d’un fruit à l’autre et varie fort probablement avec la saison.Diagnostic
Le diagnostic se base sur les signes cliniques puis sera confirmé par différentes analyses de laboratoire et un examen microscopique des fibres musculaires prélevées à l’autopsie si le cheval meurt.Dans un premier temps, l'anamnèse (historique du cheval), les signes cliniques observés, ainsi que la présence d'urine foncée vont être déterminant pour l'obtention rapide du diagnostic. Si vous voyez votre cheval uriner avant l'arrivée du vétérinaire, essayer de récolter un échantillon (sceau, bouteille en plastique, ...).Traitements
Le traitement est avant tout symptomatique. La première étape consiste à contrôler la douleur de l’animal. Ensuite, le traitement tente de régler les déséquilibres électrolytiques, la déshydratation et protéger la fonction rénale (les pigments qui colorent l’urine, la myoglobine, sont très néphrotoxiques) en mettant en place une fluidothérapie aggresive et balancée en fonction des résultats de la prise de sang.Une partie importante du traitement consiste à protéger la masse musculaire et à éviter que les lésions ne s’aggravent par des périodes de décubitus prolongées, en soutenant les chevaux dans une sangle par exemple ou en les changeant de côté toutes les 4 heures afin qu'ils n'écrasent pas leur propre masse musculaire. Il faut veiller à ce que leur température reste normale et qu'ils ne se blessent pas en faisant des tentatives pour se lever (casque, bandages de repos,...).Pronostic
La plupart des chevaux atteints de myopathie atypique meurt dans les 48 à 72heures suivant l’apparition des signes cliniques. Les chevaux qui restent debout et qui reçoivent les soins appropriées ont plus de chances de survivre. Les chevaux obèses semblent plus résistants.Prévention
Rentrez les chevaux à l’écurie lorsque des cas de myopathie atypique sont déclarés. Si ce n’est pas possible, essayez de limiter l’accès aux prairies à quelques heures par jour. Choisissez de préférence les prairies avec le plus d’herbe et sans feuilles ou branchages jonchant le sol. Évitez les prairies avec de l’herbe rase.Supplémentez les chevaux en prairie avec une ration de concentrés au printemps et en automne (saisons à risque). Ne nourrissez pas les animaux à terre directement car ils risqueraient d’ingérer les fruits de l’érable sycomore qui se trouveraient sur le sol.Lorsque les conditions météo sont défavorables (grands vents, pluies violentes, premières gelées, etc) laissez les chevaux à L’intérieur.Maintenez vos chevaux en ordre de vaccins et de vermifuges.Les graines d’érable peuvent voyager très loin avec le vent. Même si vous n’avez pas d’érable qui borde vos prairies, vérifiez que vous n’ayez pas de graines sur votre terrain.L’accès aux prairies qui ont eu des cas de myopathies atypiques par le passé devraient être interdit durant les saisons à risque. -
Alimentation et appareil digestif du lapin
- Par alexandra-costard
- Le 08/11/2016
Rongeur et lagomorphe
Alimentation lapin conseil :
En effet, nombreuses sont les maladies qui découlent d'une méconnaissance des propriétaires quant aux besoins alimentaires spécifiques de leur lapin. Ce dernier a besoin d'une alimentation sèche, son système digestif fragile craint les moisissures et les bactéries. Le lapin est un lagomorphe, son alimentation est végétarienne.Le foin, de bonne qualité, frais, vert et sans poussière est la base de l'alimentation du lapin. Avec la paille (sèche et d'une belle couleur soleil), il permet l'usure des dents (frottement des dents les unes contre les autres), indispensable compte tenu du fait que ses dents sont à pousse continue. Le foin permet au lapin de ne pas s'ennuyer grâce au temps passé à le mastiquer tout en optimisant l'usure des dents.Le lapin nain doit manger chaque jour des légumes frais, bien lavés et séchés, ils seront donnés à température ambiante. Les légumes permettent une bonne hydratation du système digestif et un apport en vitamines.La verdure fraîche, idéale pour les adultes, est à proscrire pour les lapereaux juste sevrés car elle risque d'aggraver une diarrhée fréquente au sevrage. Il est préférable d'attendre la fin du sevrage et d'introduire la verdure progressivement en petites quantités.Exemple de légumes à donner au lapin :
"basilic, brocolis, carottes et fanes de carottes, luzerne, persil, scarole, frisée, trèfle …"Il est possible de donner en très petite quantité un peu de fruits, mais attention à bien surveiller le poids du lapin car les fruits sont riches en sucres et favorisent donc l'obésité.Exemple de fruits à donner au lapin :
framboises, fraises, poires, pommes, abricots …Il est important de s'assurer que tous les produits frais donnés au lapin ne soient pas traités.Les granulés ne sont pas indispensables à la l'alimentation du lapin. Ils doivent être donnés en quantité limitée et en deux prises par jour. Avant de donner des granulés à un lapin il est important de vérifier que leur composition soit exclusivement végétale, contienne au moins 18% de fibres et peu d'amidon. Les granulés sont très caloriques, il sont donc à proscrire si le lapin est en surpoids.appareil digestif lapin. L'eau doit être mise à la disposition du lapin dans une pipette spécifique (biberon). Il est préférable d'éviter les gamelles laissées à même le sol car l'eau risque d'être souillée trop régulièrement et d'être propice au développement de germes. Donnée à température ambiante et en quantité suffisante, elle sera changée chaque jour, ce qui permet de surveiller la quantité d'eau absorbée par le lapin.Le lapin présente une particularité digestive appelée « caecotrophie ». Se sont de petites crottes plus humides que les crottes normales, sèches et dures. Les caecotrophes sont riches en protéines, en acide gras et en vitamines. La lapin les avale dès leur sortie de l'anus, elles lui apportent un complément alimentaire et vitaminique indispensable, phénomène du à des bactéries particulières du tube digestif (caecum et gros intestin)Avec une alimentation équilibrée et variée, le lapin n'a pas besoin de compléments alimentaires.Une baisse de l'état général, un manque d'appétit, des selles molles ou toute autre modification du comportement et du transit nécessitent une visite auprès du vétérinaire.Des conseils, des questions, n’hésitez pas à me contacter. -
Hot-Spot
- Par alexandra-costard
- Le 27/10/2016
Le « hot-spot »
Hot-spot signifie « point chaud » en anglais. Le terme français est « dermatite pyotraumatique » ou « pseudo-pyodermite ». Il s’agit d’une affection de la peau chez le chien qui se manifeste par une zone circulaire douloureuse, enflée, suintante et dégageant une odeur nauséabonde. Elle nécessite une visite, car la situation peut évoluer très rapidement, en quelques heures.
Comment se manifeste un hot-spot ?
Le hot-spot démarre par une lésion unique, qui apparaît soudainement, en général dans la région lombaire, sur la pointe de la hanche, derrière les oreilles ou sur la joue (la lésion peut alors être masquée par des oreilles tombantes). Les poils sont collés par un pus jaune. Si on arrive à les écarter, on voit une lésion de forme circulaire, avec un centre jaunâtre (purulent) et un bord rouge et épaissi (inflammatoire). Il s’en dégage une odeur caractéristique.
Le chien se gratte et se mordille à l’endroit du hot-spot. Les poils finissent par tomber.
La douleur devient rapidement importante, le chien se gratte en gémissant.
Sans la mise en place rapide d’un traitement, la lésion « s’étale » : elle peut passer de 1 à 2 cm au départ à plus de 10 en quelques heures ! D’autres lésions peuvent survenir autour du point de départ.
Quelle est l’origine de cette affection ?
L’origine du haut-spot est encore mystérieuse. Plusieurs hypothèses sont envisagées :
- Le facteur déclenchant semble être une réaction allergique cutanée (à une piqûre d’insecte, plus rarement à une pipette anti-puce ou anti-tique).
- Ce trouble circulatoire entraînerait une nécrose, à l’origine des lésions inflammatoires.
- Mais il est également possible que tout ce qui déclenche un cycle grattage => démangeaisons => grattage… puisse être à l’origine d’un hot-spot : présence d’acariens, otite, petite blessure, infection des glandes anales, kyste, piqûre de tiques, shampooing non adapté, frottement…
- Les races de chien prédisposées (berger allemand, Labrador, golden retriever, Saint-Bernard, Terre-neuve, colley…) sont des animaux à poil dense. Et c’est probablement pourquoi les hot-spot sont plus fréquents en été qu’en hiver.
Comment soigner un hot-spot ?
- Le traitement démarre toujours par une tonte large (à la tondeuse) ou une coupe des poils (aux ciseaux) autour de la lésion. Cette 1ère étape est indispensable, sinon les poils agglomérés sur le hot-spot ne permettront jamais la cicatrisation.
- Dans quelques cas, en tout début d’évolution, la tonte et l’exposition de la lésion à l’air libre peuvent être suffisantes pour faire disparaître le hot-spot.
- Puis la zone concernée par la lésion est lavée, séchée et désinfectée (solution iodée ou chlorhexidine).
- Le traitement repose sur un nettoyage avec un savon doux, voire une désinfection à titre préventif, de la lésion, suivie de l’application locale d’un anti-inflammatoire de la famille des corticoïdes, deux fois par jour.
- En quelques heures, des bactéries (généralement de la famille des staphylocoques), naturellement présentes sur la peau du chien, contaminent la lésion.
- Elles se multiplient et gagnent les couches profondes de la peau. Le traitement repose alors sur des soins locaux (crème antibiotique et anti-inflammatoire), complétés le plus souvent par des antibiotiques administrés par voie orale pendant plusieurs jours.
> « Les antibiotiques, c’est pas automatique ! »
Le port d’une collerette empêchera le chien de se lécher.
Peut-on prévenir les récidives ?
Une composante allergique étant fortement soupçonnée dans l’apparition du hot-spot, le chien doit faire l’objet d’une attention toute particulière et être traité comme s’il était atopique :
- Lutte régulière et adaptée contre les puces,
- Entretien de la peau avec des shampooings adaptés,
- Alimentation hypoallergénique.
Une dernière précaution si votre chien est prédisposé : séchez-le soigneusement avec une serviette après la baignade.
Enfin, un bon brossage régulier diminue la quantité de sous-poil et, par la même occasion, réduit le risque de voir l’humidité rester en contact avec la peau de façon prolongée.
Ce que vous pouvez faire à la maison :
- Couper les poils agglomérés aux ciseaux pour aérer la plaie
- Laver avec un savon doux la lésion, en douceur, ça fait mal !
- Appliquer un antiseptique non alcoolisé (solution iodée type Bétadine®, ou Dakin®).
- Empêcher que le chien ne se lèche ou se gratte.
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Les aliments toxiques pour les chiens et les chats
- Par alexandra-costard
- Le 11/10/2016
Certains aliments consommés par l’Homme ne doivent en aucun cas être proposés aux animaux domestiques.Il s’agit principalement du chocolat, du café, de l’oignon, de l’ail, du raisin, de la pomme de terre, de l’alcool, du sel et de la noix de Macadamia.Le chien, en raison de son comportement alimentaire peu sélectif, peut ingérer de grandes quantités de ces aliments toxiques ; le chat est en général plus délicat quant au choix de ses aliments.Le chocolat
Le chocolat (et tous les produits à base de cacao) sont toxiques, surtout pour le chien, le chocolat noir est plus toxique que le chocolat au lait et le chocolat blanc.C’est la théobromine qui est responsable des effets toxiques du chocolat.L’élimination de cette molécule de la famille des alcaloïdes est plus lente chez le chien que chez l’homme, et les doses toxiques sont atteintes plus rapidement.Elle agit en stimulant le système nerveux central et le muscle cardiaque et en induisant une relaxation des muscles lisses (en particulier ceux des voies respiratoires) et une augmentation de la production d’urine.Signes cliniques peuvent être observés à des doses nettement inférieures (dès 20 mg/kg chez le chien).A titre indicatif, une tablette de 200 g de chocolat noir contient 1000 mg de théobromine, ce qui est suffisant pour tuer un chien de petite taille.Les premiers signes d’intoxication surviennent généralement dans l’heure qui suit l’ingestion, parfois plusieurs heures après.Le chien a soif, il vomit. Il s’agite et tremble, mais il peut aussi rester prostré.En général, l’évolution dure 12 à 24 heures et l’animal se remet sans séquelle, mais dans les cas les plus graves, des troubles cardiaques et/ou un coma, avec une évolution mortelle, peuvent se produire.Le café
Les intoxications au café sont rares chez le chien et le chat, mais elles tendent à augmenter avec l’apparition des nouvelles boissons énergisantes.La toxicité du café est due non seulement à la caféine mais également à la théobromine et la théophylline produites lors de la métabolisation du café.Un gramme de grains de café contient 10 à 20 mg de caféine. Un café filtré contient environ 0, 58 mg de caféine/tasse.Les symptômes apparaissent généralement 4 à 6 heures après l’ingestion ; ils sont assez proches de ceux de l’intoxication au chocolat.Une tachycardie (augmentation de la fréquence cardiaque) est souvent présente.Comme pour l’intoxication au chocolat, le pronostic est généralement favorable mais une complication mortelle est toujours possible.L’oignon et l’ail (plantes du genre Allium)
L’oignon sous toutes ses formes (cru, frit, bouilli, déshydraté…) peut provoquer une intoxication.Ce sont les dérivés soufrés contenus dans l’oignon qui sont responsables de sa toxicité, en entraînant une destruction des globules rouges dans le sang.La dose toxique pour un chien est d’environ 5 à 10 g d’oignon par kg de poids. Pour un chien de 10 kg cela correspond environ à 1 oignon entier.Le 1er symptôme présenté par l’animal intoxiqué est donc une coloration rouge foncé des urines dans les 12 à 24 heures suivant l’ingestion.Si l’oignon est ingéré en très grande quantité, des symptômes d’anémie peuvent apparaître : faiblesse, anorexie, muqueuses pâles ou jaunâtres, essoufflement…Chez le chat, les symptômes sont beaucoup plus discrets, sauf si l’intoxication consiste en une quantité considérable d’oignon ou que l’ingestion est continue sur une longue période.Les symptômes sont alors les mêmes que chez le chien.Le pronostic est généralement bon. Les symptômes disparaissent en une à deux semaines.L’ail et le poireau contiennent également une substance toxique, le thiosulfate, mais ils sont moins toxiques que les oignons. De grandes quantités doivent être absorbées pour causer une intoxication.Le raisin
La découverte de la toxicité du raisin (frais ou sec) est assez récente et le principe actif responsable de cette toxicité n’a pas encore été mis en évidence. Elle ne concernerait que le chien.La dose toxique de raisin frais chez le chien est de l’ordre de 10 à 50 g/kg. Une grappe de raisin frais peut être fatale pour un chien d’une dizaine de kilos ! Le raisin sec étant plus concentré en principe toxique, la dose toxique est plus basse.Il faut souligner que la sensibilité au toxique varie aussi selon les animaux.Chez les chiens les plus sensibles, quelques grains suffisent.Les symptômes apparaissent dans les heures qui suivent l’ingestion. Ils sont d’abord digestifs (vomissement, diarrhée, anorexie), puis des symptômes d’insuffisance rénale aiguë apparaissent 24 à 72 heures après l’ingestion.Le pronostic est variable : il dépend de la quantité de raisin ingérée, de la précocité du diagnostic et de l’apparition d’une insuffisance rénale aiguë.Le pronostic vital est engagé dès lors qu’une anurie (arrêt de la production des urines) s’installe.La pomme de terre crue
Le principe actif toxique de la pomme de terre est la solanine.La pomme de terre présente deux autres dangers : la consommation de pommes de terre crues en grande quantité, et donc l’ingestion d’amidon cru peu digestible, peut provoquer des troubles digestifs graves, et les pommes de terre peuvent être responsables d’obstruction œsophagienne si le chien les avale tout rond.L’intoxication à la pomme de terre est le plus souvent due à l’ingestion de tubercules verdis, germés, trop vieux ou d’épluchures en grande quantité. Au-delà de 30 grammes de pommes de terre verdies par kg de poids, la toxicité est avérée.Le chien est plus souvent concerné.En cas d’intoxication, l’animal présente des symptômes nerveux (abattement, incoordination motrice, paralysie, coma…) ou digestifs lors d’ingestion sur le long terme (salivation excessive, anorexie, vomissements, diarrhée profuse noirâtre).Le pronostic est très sombre dans le 1er cas, bon dans le 2ème.L’alcool
La substance toxique mise en cause est ici l’éthanol.Les circonstances d’intoxication sont variées : boissons alcoolisées, produits liés à la fermentation alcoolique (levure de bière par exemple), fruits pourris dans les jardins…Les doses toxiques ont été déterminées chez le chien.Elles sont très proches de celles chez l’homme.Les symptômes de l’intoxication apparaissent en général dans l’heure qui suit l’ingestion d’éthanol (soit un taux d’alcool dans le sang d’environ 1 à 1,5 g/L).L’animal change de comportement (il vocalise sans raison apparente), il vomit (ce qui entraîne rapidement une déshydratation), présente des mouvements désordonnés (avec un risque de blessure élevé).La mort peut survenir par arrêt respiratoire.Le pronostic est plutôt bon si l’alcoolémie reste modérée et si un traitement approprié est mis en place rapidement. Les symptômes disparaissent alors en 24 heures.Le sel (chlorure de sodium)
Le sodium contenu dans le sel provoque un œdème du cerveau et des troubles nerveux (démarche titubante, comportement anormal, convulsions avec une contraction généralisée des muscles).L’intoxication peut être mortelle ou laisser des séquelles irréversibles.Si le chien ou le chat arrive encore à boire, proposez-lui de petites quantités d’eau de façon répétée.Si les symptômes persistent, consultez rapidement.Que faire ?
Essayez d’estimer les quantités d’aliment ingérées par l’animal.Si l’animal vomit spontanément (n’essayez pas de le faire vomir vous-même), examinez les vomissures : la présence d’aliment permet d’orienter le diagnostic.Appelez, un service d’urgence vétérinaire ou un centre antipoison animal (vous pouvez joindre le CAPA Ouest, basé à Nantes, 24h/24, 365 jours/an au 02 40 68 77 40).S’il existe un antidote, il sera administré à votre animal, sinon un traitement symptomatique et éliminatoire sera mis en place.Il est probable que votre animal soit placé en observation pendant 48 heures.Attention :
Il existe d’autres aliments qui, sans être réellement toxiques, sont fortement déconseillés pour les chiens et les chats, car ils peuvent en fonction de la fréquence et des quantités entraîner l'obésité, différents problèmes intestinaux, pancréatite, dilatation-torsion de l'estomac…, voire pire dans les cas extrêmes :◦le lait (riche en lactose),◦les aliments gras et trop salés (fromages, viandes grasses ou jambon),◦les pâtes crues type pâte à pain, tarte… (levure),◦l'avocat (attention aussi au noyau, toxique et qui peut être facilement avalé et provoquer une occlusion), certains champignons, les marrons et châtaignes,◦les petits os de poulet, lapins… qui peuvent faire des esquilles pointues et se coincer dans la gorge ou perforer les intestins (préférer un gros os à moelle de bœuf),◦les aliments sucrés, le xylitol (substitut de sucre),◦les aliments moisis ou périmés,◦le tabac (attention aux mégots très riches en nicotine), la marijuana…◦l'alcool. -
Les bases pour une bonne éducation
- Par alexandra-costard
- Le 27/09/2016
Les bases pour une bonne éducation
Les problèmes d'éducation et donc le comportement désagréable des chiens sont souvent la causes de bien des rejets, voire des abandons de nos animaux de compagnie. En effet qui supportera un animal qui fait des dégâts à longueur de journée, qui fugue sans arrêt, qui se montre agressif, ou qui simplement n'en fait qu'à sa guise...
C'est dès le plus jeune âge, en lui donnant une éducation rigoureuse, que vous ferez de votre chien un animal agréable à vivre. Les mauvaises habitudes sont bien plus longues à rectifier que de prendre dès le début le temps d'éduquer votre chien. Il n'est pas nécessaire d'apprendre à votre animal une quantité astronomique d'ordres, mais seulement de lui faire assimiler les ordres simples de base, et surtout de lui faire comprendre que c'est vous qui êtes le maître !
Il est crucial de commencer l'éducation dès que le chiot arrive chez vous. Les chiots apprennent très vite, il est donc important qu'ils assimilent les bonnes manières immédiatement.
L'éducation du chien consiste à lui faire assimiler un certain nombre de comportements indispensable à la réalisation d'un comportement typiquement canin une fois adulte, mais aussi une intégration dans le "monde des hommes".
En effet, l'éducation ou le dressage vont mettre en place des comportements qui n'ont fondamentalement pas de raison d'être dans un monde "chien", mais qui sont indispensables pour que hommes et chiens vivent en harmonie. Mais nos animaux se sont formidablement bien adaptés à vivre avec nous et sont en général capables d'apprendre rapidement un certain nombre de comportements si l'on s'y prend correctement.
La hiérarchie
Il faut bien comprendre que le chien est un animal de meute. Vous voulez l'intégrer dans votre famille, donc dans votre meute. Mais le chien doit considérer toute la famille comme supérieure à lui dans la hiérarchie de la meute, faute de quoi les conflits surviendront. Il faut bien faire attention de ne pas considérer votre animal comme votre "bébé", vous n'êtes ni son "papa" ni sa "maman", c'est un animal qui doit garder sa place en tant que tel. Cela ne le rendra pas malheureux, bien au contraire, l'animal a besoin de sentir sa place bien définie, quelle qu'elle soit.
La hiérarchie va s'installer grâce à l'accès prioritaire à certains domaines :
La nourriture
L'animal mange en dernier, ne partage pas vos repas. Il est important que votre animal ait un lieu défini où il prendra ses repas. Ne le laissez pas venir perturber votre propre repas, il doit à ce moment-là rester tranquille dans son coin, vous ne devez pas le solliciter. Une fois votre repas terminé, donnez-lui à manger dans sa gamelle, située de préférence dans un endroit isolé de votre table et tranquille.
Le coucher
Le chien doit avoir son coin, tranquille et isolé. Même s'il est avec vous, ne le laissez pas s'installer dans des endroits stratégiques d'où il donne l'impression de surveiller tout ce qui se passe dans la maison (au milieu du couloir, en hauteur sur le canapé...). Vous pouvez sans problème lui interdire certaines pièces, donner des limites à son espace vital. Installez-lui un cousin ou un panier dans un lieu où il sera tranquille, où il pourra se réfugier et où vous l'enverrez quand vous ne le voulez pas autour de vous, comme par exemple au moment des repas. En aucun cas son lieu de couchage doit être ... votre lit !
Le jeu
Un chiot a besoin de jouer et de se défouler, mais il doit avoir ses jouets et non pas décider que telle chose lui plaît. Vous pouvez très bien ranger ses jouets dans un lieu précis. S'il prend autre chose, allez à cet endroit avec lui, reprenez-lui l'objet qu'il a choisi et donnez-lui son jouet à la place. Il finira par aller chercher de lui-même "ses" jouets. Prenez tout de même du temps pour jouer avec lui, en faisant bien attention à décider vous-même du moment voulu et non pas de toujours répondre aux sollicitations de votre animal.
L'attention
Les caresses, les jeux, les balades, toutes les activités qui demandent que votre attention soit dédiée exclusivement à votre animal doivent venir de vous. Ne laissez pas votre chien prendre l'initiative. S'il le fait, ignorez le, puis occupez-vous de lui une dizaine de minutes plus tard. Cette fois, l'intention viendra de vous et vous posera en chef de meute qui décide des activités.
En suivant ces quelques indications, vous ferez bien comprendre à votre animal que vous êtes le maître et que c'est vous qui décidez. Il vous sera d'autant plus facile de lui apprendre quelques ordres simples.
L'apprentissage
En fonction de la vie que vous menez, le nombre d'ordres à apprendre à votre animal peut être variable. Quels qu'ils soient, les mêmes règles de bases s'appliqueront.
Récompenser les bons comportements
Les chiens réagissent de façon positives aux récompenses, nourriture, compliments, caresses...
Chaque fois que le chiot fait quelque chose de bien, de façon spontanée ou non, il faut le récompenser pour l'inciter à le faire à nouveau. Par contre, la récompense doit être immédiate.
Par exemple si vous avez laissé votre chiot un moment seul à la maison et qu'il a été propre, inutile de le féliciter pour ces heures passées sans dégâts, mais si vous le sortez en arrivant et qu'il fait ses besoins dehors, c'est le moment de le récompenser.
Eviter ou ignorer les mauvais comportements
La distinction claire entre ce qui est autorisé et ce qui ne l'est pas doit être établie. Lors de grosse catastrophe, ne donner pas à votre animal l'impression d'y faire beaucoup de cas, car le chiot prendrait cela comme une façon réussie de se faire remarquer.
Par exemple, lors d'une absence, il a fait ses besoins partout, en arrivant faite comme si de rien n'était (pas si facile !!!), mettez-le dehors et nettoyez les dégâts hors de sa vue. Le gronder ne sert à rien d'autant que la sanction, comme la récompense, doit être immédiate.
Il joue avec un objet non autorisé, récupérez-le simplement et donnez-lui immédiatement son jouet à la place.
Interrompre si nécessaire
En cas de comportement mauvais, excessif ou dangereux, interrompez l'animal immédiatement d'une voix sèche et ferme, un "NON" strict suffit. Hurler et faire de longs discours ne sert à rien. Non, votre animal ne comprend pas "tout " ce que vous dites...
Pour chaque apprentissage, l'association de ses 3 règles simples suffit à faire comprendre à votre animal les limites de ce qui lui est autorisé et les ordres qui lui sont demandés.
Par exemple, vous le faîtes marcher en laisse, il a tendance à tirer, ramener le vers vous d'un geste ferme, avec un "non "strict si besoin, dès qu'il fait quelques pas tranquillement à coté de vous, félicitez-le bien.
Surtout, n'attendez pas que votre animal soit plus vieux et ait pris de trop mauvaises habitudes.
Gardez en tête que votre chien reste un animal, que vous devez être le maître : votre chien doit s'adapter à vivre chez vous et non vous à vivre chez votre chien !
N’hésitez pas à me contacte pour plus de renseignements.
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