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Attention aux épillets!
- Par alexandra-costard
- Le 27/09/2016
Attention aux épillets!
Au bien-être de vos animaux·
Dès la fin du printemps et pendant tout l’été, une attention toute particulière doit être portée à vos compagnons lorsque vous vous promenez avec eux à la campagne ou qu’ils rentrent à la maison.
En effet, c’est à cette période que les herbes sèches appelées épillets, herbes qui peuvent provoquer d’importants désagréments chez nos compagnons, sont présentes partout sur le bord des chemins et parmi les herbes hautes.
De quoi s’agit-il?
Les épillets sont des épis secondaires de graminées sauvages eux-mêmes regroupés en épi au sommet d’une tige. A la fin du printemps, ces herbes se déssèchent, durcissent et se détachent alors très facilement de leur tige.
Chaque épillet est constitué de plusieurs éléments disposés de façon bien particulière les uns par rapport aux autres :
- Une des extrémités se termine par une pointe très piquante
- Tandis que l’autre extrémité se termine par de petites structures très fines et allongées
Cette conformation particulière a deux conséquences :
- Les épillets s’accrochent très facilement à toute surface filamenteuse (vêtements, poils des animaux...)
- Leur extrémité pointue suivie d’une partie plus large et évasée les fait progresser toujours dans le même sens.
Ainsi, ils vont très aisément s’accrocher au poil d’un chien ou d’un chat et s’ils réussissent à s’infiltrer sous la peau de l’animal ou à pénétrer dans une cavité (conduit auditif, narine), ils n’en ressortent plus, s’enfonçant toujours plus en profondeur.
Quelles parties du corps faut-il surveiller avec attention?
- Les épillets se glissent facilement dans tous les orifices :
¤ Le nez : Le chien qui vient d’explorer frénétiquement une zone d’herbes hautes se met brutalement à éternuer, à renifler. Des écoulements nasaux et des saignements peuvent ensuite être repérés.
¤ Les yeux : Le contact de l’épillet sur l’oeil est très douloureux. Un épillet doit être suspecté si l’animal se met à cligner brusquement des paupières, qu’il pleure et se gratte ou se frotte la face sur tout ce qu’il trouve l’animal garde l’oeil fermé.
¤ Les oreilles : L’épillet vient s’accrocher aux poils situés sous l’oreille vers laquelle il progresse lentement. Lorsque l’herbe finit par pénétrer dans le conduit auditif, le chien, gêné, secoue la tête, se gratte l’oreille et refuse qu’on y touche. Il a tendance à pencher la tête du côté où l’épillet a réussi à entrer.
¤ Les voies génitales : La conformation des épillets leur permet de se glisser dans des passages extrêmement étroits comme la vulve chez les femelles ou le fourreau chez les mâles.
- Ils sont également capables de percer l’épiderme et de se glisser sous la peau :
Le point d’entrée se situe généralement entre les doigts ou sous la patte, zones où la peau est particulièrement fine.
Pourquoi ne pas tarder avant de consulter?
Un épillet est souvent facile à mettre en évidence et à retirer lorsqu’il vient d’entrer dans une cavité ou de pénétrer sous la peau.
Par contre, la progression de ces herbes sèches est très rapide et après quelques jours seulement de présence, ils ont déjà parcouru un long trajet.
Ils deviennent alors beaucoup plus difficiles à extraire (une anesthésie générale est souvent devenue indispensable).
Par exemple, lorsqu’un épillet a pénétré entre les doigts d’un animal depuis plusieurs jours, l’ouverture qu’il a créée en entrant a déjà disparu et seul un abcès est repérable. L’épillet a bien souvent cheminé déjà beaucoup plus haut dans la patte et il est très difficile de savoir si l’abcès entre les doigts est lié à la présence d’une herbe, d’une simple infection cutanée ou encore d’une blessure surinfectée...
De plus, la persistance d’un épillet dans l’organisme peut avoir des conséquences très ennuyeuses dans la région où il s’est glissé.
¤ le nez : l’herbe peut rester bloquée au fond des cavités nasales et y créer une infection ou cheminer jusqu’aux voies respiratoires plus profondes, et provoquant une grave infection pulmonaire.
¤ les yeux : L’épillet se glisse sous les paupières où il reste prisonnier. A chaque battement de paupières, il frotte sur la cornée (surface de l’oeil) pouvant provoquer l’apparition d’un ulcère. Les ulcères cornéens sont très douloureux et nécessitent la mise en place d’un traitement rapide pour éviter des lésions irréversibles de l’oeil.
¤ les oreilles : Un épillet resté dans le conduit auditif va engendrer une inflammation puis une otite. Il pourra même continuer sa progression et venir perforer le tympan.
Aucune amélioration ne pourra être espérée tant que le corps étranger sera présent.
Les épillets sont retiré à l'aide d'une pince à épillets
Comment prévenir ces désagréments?
¤ Faire tondre votre animal avant la période estivale, surtout s’il a un poil long et frisé.
Bien veiller à faire disparaître les bourres de poils qui ont tendance à se former entre les coussinets ou en-arrière des oreilles
¤ Promener le chien en laisse lorsque vous vous trouvez à proximité de terrains remplis d’herbes hautes et veiller, après chaque balade, à inspecter minutieusement le pelage en insistant sur les zones de plis cutanés (bien écarter les doigts, regarder sous les pattes, vérifier l’absence d’herbes à proximité des oreilles, de la vulve...)
Cet examen approfondi vous permettra, en outre, de vérifier l’absence d’autres “petits invités” (puces, tiques, aoûtats...) eux-mêmes très présents en cette saison
Si malgré toute votre vigilance vis-à-vis des épillets, vous constatiez, au retour d’une promenade, que votre chien éternue avec insistance, que son oeil pleure, qu’il boîte ou encore qu’il secoue la tête, consultez rapidement :
¤ Ne tentez surtout pas de mettre un nettoyant ou un produit traitant dans l’oreille pour calmer la douleur .
¤ Si vous avez remarqué un saignement du nez associé aux éternuements.
¤ Enfin, lors de pénétration d’un épillet dans l’oeil, même si vous êtes parvenus à retirer l’herbe, un examen ophtalmologique doit absolument être réalisé pour vérifier l’absence de lésions de la cornée.
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Mal des transports
- Par alexandra-costard
- Le 27/09/2016
Mal des transports
Le mal des transports est un problème considérable pour l'animal, mais également pour son propriétaire qui peut se sentir frustré du fait des désagréments occasionnés, y compris :•Voyager avec un chien qui se sent manifestement mal, même s'il ne vomit pas.•Voyager avec un chien malade et devoir nettoyer les vomissures.•Être distrait au volant par les mouvements et l'inconfort du chien.•Voir son animal souffrir et se sentir privé de sa présence.•Perdre la liberté de voyager avec son animal.Le mal des transports (quel que soit le moyen de transport en cause, mais plus souvent la voiture) est une cause de vomissements importante chez le chien car :•il est très fréquent, touchant de nombreux chiens à un moment ou l’autre de leur vie.•il a des répercussions sur le mode de vie du chien et de son propriétaire, les empêchant de voyager librement ensemble.•certains médicaments et traitement préventifs modifiant le comportement ont une efficacité variable et présentent des inconvénients.Cause :Les mécanismes exacts intervenant dans le mal des transports ne sont pas totalement connus. Nous savons que les mouvements subis lors du déplacement ainsi que le stress ou l’anxiété associés peuvent entraîner de violentes sensations de nausées et des vomissements. L’équilibre chez l’homme et le chien est régi par un appareil contenu dans l’oreille interne, l’appareil vestibulaire, qui envoie des signaux au cerveau. Le mouvement auquel nous sommes soumis en voiture ou en bateau stimule cet appareil qui envoie alors de nombreux signaux au cerveau. Le stress (qui peut être lié à de mauvaises expériences antérieures) et la phobie des transports exacerbent ces signaux qui stimulent les zones du cerveau, entraînant nausées puis vomissements. Ce n’est que lorsque le mouvement s’arrête que les nausées diminuent au fur et à mesure que le cerveau retrouve une activité normale.Certains chiens souffrent d’un véritable mal des transports et les symptômes observés sont dus à l’effet du mouvement sur l’oreille interne, mais de nombreux autres facteurs peuvent être à l’origine de ce trouble. Chez certains chiens, ce malaise peut être une réaction exagérée à la peur et l’appréhension liées au bruit de la voiture ou au mouvement pendant le trajet (phobie des transports). La peur combinée au fait de ne pas comprendre ce qui se passe déclencheront des signes associés au mal des transports, comme l’anxiété, la salivation, les tremblements, les nausées et les vomissements. Cependant, quels que soient la cause et le mécanisme de stimulation du centre du vomissement, les signes cliniques observés par les propriétaires sont ceux du mal des transports et se traduisent par différentes manifestations, les vomissements étant le signe prédominant le plus désagréable pour le chien et son propriétaire.Symptômes :Des études de marché ont montré qu'1 chien sur 6 (17%) souffre du mal des transports et que cela commence généralement lorsque l'animal est petit. Même si les chiots et les jeunes chiens y semblent plus sensibles, le mal des transports est un trouble fréquent qui touche les chiens de tout âge. Il peut constituer un problème à vie ou disparaître spontanément lorsque l'animal grandit.Quelle que soit la cause sous-jacente, les signes cliniques associés au mal des transports sont généralement semblables, même s'il peut arriver que le chien ne présente pas tous les signes en même temps : les premiers signes incluent une salivation excessive, un halètement, une déglutition et un léchage des lèvres, qui sont autant de signes de nausées. Ces signes évoluent vers des haut-le-cœur qui finissent souvent par des vomissements. Dans les cas graves, le chien peut commencer à vomir très rapidement, mais chez les chiens moins touchés, les vomissements peuvent ne survenir que plus tard ou après des mouvements plus intenses. Des signes d'anxiété, une agitation et des tremblements sont souvent décrits, et il est généralement impossible de dire si l'anxiété est à l'origine des vomissements ou si elle est due aux nausées/vomissements. Les vomissements peuvent être le signe clinique associé au mal des transports le plus stressant.Tous ces symptômes de malaise chez le chien (vomissements, nausées, salivation, agitation, anxiété et tremblements) rendent le voyage désagréable et stressant pour tous les protagonistes.Prévention :Voici quelques conseils utiles lors d'un voyage :•Pendant le voyage, laissez passer de l'air frais en ouvrant légèrement les fenêtres.•Conduisez prudemment en évitant les accélérations et les freinages inutiles.•Veillez à ce qu'il ne fasse ni trop chaud ni trop froid dans la voiture (la température corporelle du chien ne se régule pas facilement).•Lors de trajets plus longs, arrêtez-vous régulièrement et laissez votre chien sortir de la voiture pour qu'il boive.Il est également important d'apprendre à un jeune chien le comportement à avoir en voiture. Faites en sorte que l'animal associe la voiture à une expérience agréable, car le stress et l'anxiété sont des facteurs majeurs du mal des transports. De nombreux chiens réalisent leur premier trajet en voiture lorsqu'ils sont petits. Il convient d'habituer progressivement le chien à la voiture, en l'y installant pendant de courts moments, moteur éteint, avant de finir par mettre le moteur en marche et d'effectuer de courts trajetsPour prévenir efficacement le mal des transports, il est possible d'utiliser des médicaments autorisés chez le chien dans cette indication particulière.traitement :Certains médicaments ont l'avantage de se présenter sous forme de comprimés, à administrer entre 1 et 10 heures avant le voyage (par exemple la veille d'un départ matinal). Leurs effets durent jusqu'à 12 heures.Les médicaments contre le mal des transports agissent en bloquant les signaux envoyés au cerveau, à l'origine des vomissements. Certains médicaments provoquent également une somnolence ou une sédation passagère en raison de leurs effets sur d'autres parties du cerveau. Tous les comprimés contre le mal des transports n'ont cependant pas ces effets.1) Les Antihistaminiques :Leur rôle est de diminuer les nausées et les vomissements lors de mal de transport. Les comprimés doivent être donnés 1/2 heure avant le départ. Je vous conseille de faire un test avant un trajet pour constater les réactions de votre animal vis à vis de ces molécules.2)Tranquilisants :les tranquillisants est données plus pour ses propriétés sédatives et anti-nauséeux.3 ) Traitement naturel : homéopathie ,suppléments alimentaires :Ce produit aide l’animal à surmonter le stress et est donc indiqué pour un animal anxieux qui doit faire un voyage. Le grand avantage est qu’il est dépourvu d’effets secondaires, il peut être utilisé en toute sécurité et a démontré son efficacité, il n’a pas d’effets sédatifs, ni troubles digestifs, urinaires et cardiaques. Conseille commencer 2 à 3 semaines avant le départ la cure. -
Vermifugation: Halte aux idées reçues !
- Par alexandra-costard
- Le 27/09/2016
Vermifugation: Halte aux idées reçues !
"Mon chien n'est pas parasité, je ne vois jamais de vers dans ses selles !"Les principaux parasites du chien sont des vers plats (ténia) et des vers ronds (ascaris, ankylostome ou trichures), dont la localisation est digestive. S’il on remarque assez rapidement la présence d’anneaux de ténia (en forme de grain de riz) ou d’ascaris (sorte de vers blanc) dans les selles en cas d’infestation massive, tous les œufs, larves ou parasites ne sont pas visible à l’œil nu. Seule une coprologie parasitaire permet de révéler leur présence dans les selles.«Mon chien est très vieux, ce n’est plus la peine de le vermifuger !»Au contraire, un chien âgé est un chien fragile. Une infestation massive de parasites risque de l’affaiblir et de diminuer ses défenses immunitaires. Il ne faut surtout pas négliger les traitements antiparasitaires lorsque le chien prend de l’âge.« Mon chien vit en appartement et sort très peu, il n’y a aucun risque qu’il soit parasité ! »Votre chien a sans doute quelques occasions de courir à la campagne. Peut-être a-t-il séjourné dans une pension canine pendant vos vacances, ou participé à des stages d’éducation en présence de chiens adultes, ou mangé de la viande crue ? De toute façon, même en ville et sorti en laisse, votre chien renifle les « souvenirs » laissés par ses congénères sur le trottoir. Il a donc forcément été en contact avec des parasites dont il faut le débarrasser. La transmission se passe également par les puces donc un chien même qui ne sort jamais, vous vous allez dehors donc risque de ramener des larves de puces.« Mon chien se vermifuge tout seul en mangeant de l’herbe! »Le chien qui mange de l’herbe ne cherche aucunement à se débarrasser de ses parasites internes, souvent signes d’un mal de ventre ou d’infections parasitaires. Au contraire, en consommant une herbe souillée par les déjections d’autres animaux, il risque de se contaminer encore plus !« Je ne sais pas quoi donner comme vermifuge.Un « bon » vermifuge est un vermifuge adapté à l’âge du chien, à son degré d’infestation, à son mode de vie, à la présence éventuelle d’autres animaux dans son entourage...Vous pouvez demander conseil à l’accueil de votre cabinet vétérinaire habituel : vous en repartirez avec le produit adapté à votre chien, (dose selon le poids du chien, nombre de prises nécessaires et date du renouvellement du traitement.«Vermifuger quatre fois par an, c’est beaucoup trop! »Les vermifuges n’ont pas de rémanence, c’est-à- dire que leur action ne se prolonge pas dans le temps. C’est pourquoi une vermifugation régulière est nécessaire. Le rythme d’administration dépend de l’infestation du milieu où vit le chien et de son mode de vie. La fréquence idéale est la suivante : une fois par mois jusqu’à l’âge de 6 mois, puis une fois par trimestre ensuite.Si vous avez du mal avec les dates, le plus simple est de se caler sur le rythme des saisons et de vermifuger à chaque changement (20 mars, 20 juin, 20 septembre, 20 décembre).
Certes, les parasites internes mettent rarement en danger la vie du chien. Mais ils provoquent des troubles digestifs qui ont des répercussions sur son état général à long terme (maigreur, malnutrition, abdomen ballonné, poil terne...), des troubles sanguins (anémie...) et affaiblissent ses défenses immunitaires. De plus, l’élimination dans les selles du chien d’œufs ou de larves de parasites peut être à l’origine, en cas d’absorption accidentelle, d’affections très graves chez les humains telles que la toxocarose ou l’échinococcose . Les enfants sont particulièrement sensibles à ces zoonoses. Vermifuger son chien est véritablement un acte de santé publique.« Je n’arrive pas à faire avaler à mon chien le moindre médicament, alors impossible de le vermifuger!»Les fabricants de vermifuge ont fait de gros efforts et il existe maintenant de nombreuses présentations : comprimés, liquide ou pâte, pipette, solution injectable (par le vétérinaire). Si l’administration des liquides et pâtes à la seringue demande une certaine coopération de la part du chien, en revanche, les comprimés sont présentés sous une forme appétente, avec un goût agréable pour le chien, qui l’avale sans problème. Quant aux pipettes « spot-on », elles s’appliquent directement sur sa peau, dans une zone inaccessible au léchage. Même les chiens les plus récalcitrants à tout traitement l’acceptent!«Les vermifuges rendent le chien malade! »A condition de respecter les conditions d’emploi (dosage en particulier), et dans le cadre d’une vermifugation régulière, il n’y a aucune raison que votre chien soit malade après l’administration d’un vermifuge. Le problème se pose uniquement en cas d’infestation massive, auquel cas la destruction des parasites peut entraîner une diffusion importante de toxines. D’où l’intérêt d’une vermifugation régulière dès le plus jeune âge.Zoonose : Maladie animale transmissible à l’homme.Toxocarose: Zoonose due à l’ingestion accidentelle d’œufs de Toxocara. Après ingestion, les œufs se transforment en larves qui migrent dans tout l’organisme. Selon leur localisation, elles sont responsables de troubles respiratoires (type asthme), digestifs ou oculaires.Échinococcose:Zoonose liée à l’ingestion d’œufs d’un ténia échinocoque. Après ingestion, les œufs se transforment en embryons qui traversent la paroi intestinale et gagnent essentiellement le foie où ils s’enkystent. Ils sont à l’origine d’une augmentation du volume du foie, entraînant divers troubles hépatiques. -
Piroplasmose
- Par alexandra-costard
- Le 27/09/2016
Piroplasmose
La piroplasmose est une maladie parasitaire transmise par les tiques. Elle se caractérise par une anémie, une atteinte du système immunitaire, et une altération de la coagulation sanguine. C’est une maladie mortelle.Répartition géographique et parasite en cause :
Egalement appelée babésiose, cette maladie est particulièrement présente en France. La piroplasmose canine est une maladie parasitaire transmise par les tiques et causée par un protozoaire, Babesia spp ., qui détruit les globules rouges.Comment se transmet la piroplasmose canine ?
Le parasite est transmis au chien par la morsure de tiques. Chez le chien, le parasite infecte les globules rouges et s’y multiplie. Les tiques se nourrissent en général pendant trois jours avant de transmettre l’infection. Après l’apparition des signes cliniques, les chiens sensibles peuvent mourir en quelques jours.Signes cliniques :
Les signes cliniques les plus courants sont: une forte fièvre, avec fatigabilité, et perte d’appétit. Vous pourrez aussi observer des tiques sur votre chien, ainsi que des urines foncées et une modification de la couleur de ses muqueuses (gencives, conjonctives).Traitement :
La prise en charge par votre vétérinaire doit être la plus précoce possible. Le premier but du traitement de la piroplasmose est de stopper l'anémie et de supprimer le parasite. Dans les cas compliqués, des soins intensifs spécifiques doivent être prodigués. Chez les animaux les plus atteints, une transfusion sanguine peut même s'avérer nécessaire. Sachez que cette maladie peut également être à l’origine de séquelles (insuffisance rénale notamment), contre lesquelles il sera particulièrement difficile de lutter. La prévention est donc le meilleur moyen de protéger votre animal contre cette maladie.Prévention :
Il existe deux méthodes essentielles et complémentaires pour protéger votre chien contre les maladies transmises par les tiques.Le vaccin contre la piroplasmose est un vaccin destiné à protéger contre la maladie, il ne protège pas contre les tiques. Or les tiques peuvent transmettre d’autres maladies que la piroplasmose. Lors des promenades ou des vacances, il est donc important de protéger votre chien contre les tiques. Vous pouvez utiliser des produits antiparasitaires externes sous forme de colliers, de pipettes ou de comprimés. -
Obésité
- Par alexandra-costard
- Le 27/09/2016
Obésité
Les animaux souffrent de plus en plus du mal de la surcharge pondérale ou de l'obésité. Comme chez l'homme cette maladie a des conséquences pouvant être importante sur la santé de votre animal.Origine de l'obésité :C'est la masse grasse accumulée quand l’animal consomme plus de calories qu'il n'en dépense ce qui fait augmenter son poids. On peut identifier différentes causes à cette prise de poids : des causes sans rapport avec l'alimentation et bien sûr des causes liées à ce que l’animal mange.Dans les causes non alimentaires de l’obésité !On trouve tout ce qui fait baisser les besoins énergétiques de l’animal : une baisse d'activité ou de manière générale, le manque d'exercice, la stérilisation ou l'âge (les besoins en calories diminuent quand l’animal vieillit). Attention, l'obésité peut être due à une maladie hormonale (diabète, hypothyroïdie) et certains médicaments peuvent favoriser l'appétit et donc la prise de poids du animal (anti-épileptiques, corticoïdes).Dans les causes alimentaires de l’obésité se trouve tout ce qui fait que l’animal consomme trop de calories : la nourriture à volonté ou une alimentation non équilibrée. On n’y pense pas forcément, mais les friandises, souvent très riches en graisses ou en sucres constituent également une cause d'obésité. Un biscuit donné à un animal de 10kg vaut un hamburger pour nous !Conséquences :Il faut avant tout retenir que l'obésité diminue l'espérance de vie de votre animal (jusqu'à 2 ans) et ne contribue pas à son bien-être.En effet, un animal obèse aura plus souvent des problèmes locomoteurs, cardiaques, de digestion (la constipation et des flatulences). De plus, l'obésité peut aggraver les problèmes d'arthrose à cause du poids qui appuie sur les articulations, mais aussi les troubles respiratoires et cardiaques de votre animal. Pour finir, l'obésité peut faire apparaître des maladies comme le diabète sucré.Reconnaître l'obésité chez votre animal :Les animaux obèses se ressemblent souvent. D'abord ils sont « tout ronds » et gourmands, mais surtout ils s'essoufflent vite, marchent plus lentement et éprouvent des difficultés à courir, ils n'aiment plus les activités physiques et supportent mal la chaleur.En réalité, il est assez simple de reconnaître l'obésité chez l’animal (le plus dur étant de l'admettre). Les standards de poids de la race peuvent vous aider, mais ils ne constituent pas une règle, certains animaux sont plus grands ou plus petit que le standard de la race, c'est normal.Comment faire pour que mon animal maigrisse ?Établir un plan d'amaigrissement :Il faut d'abord déterminer à peu près le poids idéal de votre animal (poids adulte avant la stérilisation, ou poids avant qu'il ne commence à grossir, poids du standard de la race...). Le protocole d'amaigrissement est strict. Votre animal doit recevoir, pour maigrir, 40 à 60% de l'apport qu'il recevrait s'il était à son poids idéal.Calculez la quantité de nourriture à distribuer chaque jour à votre animal. Si les quantités de nourriture distribuées vous paraissent insuffisantes (et ce sera surement le cas), il faut utiliser une alimentation spéciale amaigrissement (plus riche en fibres et protéines mais aussi moins riche en graisses). Une ration de croquettes plus riche en fibre peut être beaucoup plus volumineuse même si elle apporte moins de calories.Pour éviter d'affamer votre animal :Il est conseillé d'ajouter des légumes ou d'utiliser une alimentation humide (c'est toujours le même principe : le animal a l'impression d'en avoir plus dans la gamelle et donc dans le ventre). De même vous pouvez lui servir plus de repas dans la journée : 3 à 4 repas c'est l'idéal. Attention, même s'il y a plus de repas la quantité pour la journée reste la même! La dernière astuce serait de ralentir la prise alimentaire de votre animal. A vous de jouer d'imagination pour le forcer à manger moins vite, il existe des gamelles pour les animaux (anti-glouton).Pour respecter la quantité de calories donnée par jour l’animal ne doit plus recevoir de friandises. C'est vraiment important. Si vous voulez absolument en donner, utilisez des friandises pauvres en calories (légumes ou friandises allégées pour animaux) ou des croquettes piochées dans sa dose journalière de nourriture. Pour réussir le régime de votre animal, pensez à informer toute la famille des règles à suivre mais aussi vos voisins et amis qui vous rendent visite et surveillez régulièrement la silhouette et le poids de votre animal. Il doit maigrir tout au long de son régime (environ 1 à 2% de son poids par semaine).N'oubliez pas, qu'il faut faire une transition quand on change l'alimentation d'un animal. Pour cela mélangez l'ancienne alimentation et la nouvelle pendant une semaine (en augmentant la part de la nouvelle et diminuant la part de l'ancienne au fur et à mesure).Faites faire de l’exercice à votre animal :Il sert à augmenter les dépenses énergétiques et éviter que l’animal ne perde ses muscles au cours du régime. Il est conseillé d'augmenter progressivement l'activité physique, pas de footing d'1h le premier jour du régime ! Laissez votre animal s'habituer à faire de l'exercice. En général, une marche rapide de 30 minutes ou deux fois 15 minutes par jour est conseillées, au minimum. La balnéothérapie avec tapis roulant et un bon remède surtout si votre animal souffre de douleurs articulairePrévention de l'obésité :Pensez toujours qu'il est plus simple de diminuer la ration ou de passer à une alimentation allégée que de faire maigrir un animal obèse. Quand en cas de stérilisation (pour des raisons médicales ou de convenance) ou quand il y a une baisse d'activité physique, diminuez la ration de votre animal de 20% ou changez son alimentation pour une alimentation allégée (« light » ou pour « animaux stérilisés »).Évitez les grignotages du animal pendant vos repas, ce sont souvent eux qui favorisent l'obésité. Quand on sait qu'un chiot en surpoids a plus de risque de devenir obèse à l'âge adulte et qu'un morceau de fromage pour chiot de 5 kg vaut un fromage entier pour un humain, il est préférable de commencer la prévention dès le plus jeune âge.Bien sur, vous pouvez toujours donner des friandises pour animal à votre compagnon pour le récompenser d'un acte héroïque ou pour son éducation en pensant à diminuer d'autant la ration journalière et en évitant d'en donner plus d'une par jour.Si votre animal ne finit pas sa gamelle, alors que vous respectez les quantités indiquées sur le paquet, ne vous inquiétez que s'il est trop maigre (toutes les côtes sont visibles et on ne sent aucune graisse lorsque vous faites glisser vos mains sur ses côtes) ou s'il commence à maigrir. Sinon, c'est juste que vous avez un animal qui régule très bien son alimentation !Conclusion :Ne restez pas seul, l'obésité de l'animal n'est pas une fatalité ! Il existe une multitude de solutions. N’hésitez pas à me contacter pour plus de renseignements pour voir avec vous si votre animal est obèse, la démarche à suivre et quelle alimentation est la mieux adaptée à son cas. Il est toujours plus simple d'atteindre le poids idéal quand on est suivi et entouré ! je vous apportes des réponses aux questions qui vous inquiètent et vous conseille en cas de difficulté.